Luo Zhaohui, chef de l'Agence de coopération sur le développement international de Chine, a réfuté les récents propos trompeurs de certains responsables américains visant à calomnier la politique d'aide étrangère de la Chine.
M. Luo a fait ces remarques jeudi lors du Forum anti-corruption sur la coopération dans le développement mondial, conjointement organisé par l'agence et le ministère du Commerce.
S'exprimant lors du forum, il a indiqué que la Chine avait toujours attaché une grande importance à l'aide étrangère au cours des 73 dernières années et avait obtenu des résultats fructueux, tandis que les Etats-Unis faisaient souvent des chèques sans provision en matière d’assistance pour obtenir des bénéfices personnels et s'ingérer publiquement dans les affaires intérieures d'autres pays.
Présentant un mauvais bilan dans l'aide étrangère, les Etats-Unis ont du mal à remporter la confiance du monde, a-t-il indiqué.
Les Etats-Unis ne manquent jamais d'utiliser l'aide comme outil pour rechercher leurs propres intérêts et s'ingérer dans les affaires intérieures d'autres pays.
La partie américaine a proposé au moins 60 initiatives d'aide étrangère ces dernières années, a rappelé M. Luo, ajoutant que bien que ces initiatives semblent offrir un financement substantiel, elles sont difficiles à mettre en œuvre et représentent des "promesses en l'air" ou simplement un jeu de chiffres.
La politique d'aide étrangère de la Chine, en revanche, n'est assortie d'aucune condition politique et aide les pays bénéficiaires à renforcer leur capacité d'autodéveloppement, a souligné M. Luo.
D'après lui, la politique d'aide étrangère de la Chine a apporté une contribution significative à la promotion du développement commun du monde, en particulier à l'amélioration des conditions économiques, sociales et de vie des populations des pays en développement.
La Chine a activement répondu à l'initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du G20, avec des suspensions de paiement du service de la dette de plus de 1,3 milliard de dollars, soit près de 30% de la suspension totale du service de la dette du G20, faisant du pays le plus grand contributeur à l'ISSD, a fait savoir M. Luo.
"Nous pensons que, face aux revers de la reprise économique mondiale, aux incertitudes engendrées par l'épidémie et à l'aggravation de la crise alimentaire, tous les pays doivent travailler ensemble pour surmonter les difficultés", a affirmé M. Luo.