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Nouveaux engagements, nouvelles orientations
Approches créatives
Afin de permettre aux entrepreneurs chinois et aux nations africaines de continuer à profiter du dividende des investissements dans les infrastructures et d’éviter une crise de la dette en Afrique, le FCSA a exploré de nouveaux modèles de développement qui incluent la participation du secteur privé à l’initiative « la Ceinture et la Route » en Afrique. La Chine est disposée à encourager les entreprises financées par elle à adopter des modèles tels que le partenariat public-privé (PPP) et le modèle BOT (construire, exploiter, transférer) pour investir dans l’industrie africaine pour une production plus localisée de marques.
Étant donné que la Chine est disposée à fournir des financements d’infrastructure plus flexibles et innovants, tels que le modèle PPP, il est intéressant de noter que ce dernier, couplé à la formule d’échange chinoise, pourrait résoudre les contraintes financières de l’Afrique et aussi réduire la dépendance des nations aux matières premières.
Pour la première fois, il s’est avéré que les ressources de l’Afrique pouvaient être directement transformées en projets de développement. C’est un autre signe que l’engagement de la Chine avec l’Afrique ne ralentit pas, mais s’intensifie avec des idées créatives et pragmatiques qui donnent naissance à des initiatives innovantes.
Le rôle de la Chine en Afrique peut être clairement perçu et décrit comme un excellent exemple de convergence des intérêts et de partenariat économique mutuel. Ainsi, les gouvernements africains doivent maintenant travailler en étroite collaboration avec la Chine pour récolter les dividendes de la relation qui aideront les nations du continent à stimuler la reprise économique après la COVID-19.
Ainsi, les orientations générales des relations sino-africaines laissent entrevoir une intensification au lieu d’un essoufflement de l’engagement. En effet, les plans dévoilés lors de la récente réunion du FCSA sont davantage dirigés par l’Afrique. Par conséquent, les gouvernements africains doivent maintenir l’élan et s’assurer que les engagements sont exploités d’une manière qui profite positivement à l’Afrique et évite les impacts négatifs.
Par Ehizuelen Michael Mitchell Omoruyi, directeur exécutif du Centre d’études nigérianes, Institut d’études africaines de l’Université normale du Zhejiang.
Source:Chinafrique |