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La Chine, acteur et promoteur infatigable de la cause mondiale des droits de l’homme
Il y a un an, le 24 juin 2021, la Chine publiait son livre blanc « La grande pratique du Parti communiste chinois en matière de respect et de protection des droits de l'homme », coïncidant avec le premier centenaire du Parti Communiste chinois (PCC) quelques jours plus tard le 1er juillet. Dans l’avant-propos du document, il est d’ailleurs explicitement fait référence au centenaire du PCC. « Durant le siècle écoulé, en accordant la priorité au peuple et en combinant le principe de l’universalité des droits de l’homme avec les réalités chinoises, le PCC considère toujours les droits à l’existence et au développement comme des droits fondamentaux et l’accès du peuple à une vie heureuse le plus grand droit de l’homme », lit-on.
Un an plus tard, le 16 juin 2022, un article du président chinois Xi Jinping intitulé « Sur la poursuite inébranlable de la voie chinoise de développement des droits de l’homme et l’avancement de la cause des droits de l’homme de la Chine » a été publié dans le 12e numéro de cette année de la revue Qiushi, magazine phare du Comité central du PCC. Dans cet article, il explique que « la voie chinoise de développement des droits de l’homme est en phase avec l’époque » et rappelle que le PCC a élaboré de façon créative un concept des droits de l’homme selon lequel « les droits à l’existence et au développement sont les droits primordiaux et fondamentaux ». Selon le président chinois, pour assurer le développement sain de la cause des droits de l'homme en Chine, il est nécessaire de renforcer les garanties juridiques, défendre la bonne vision des droits de l'homme, faire progresser la gouvernance mondiale des droits de l'homme et défendre la position de la Chine sur les droits de l'homme sur la scène mondiale.
Le message a été entendu, puisque lors de la 50e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève, un communiqué conjoint de Cuba au nom de 69 pays a été lu le 14 juin 2022, disant que « le respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriales des Etats, et la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains représentent la norme fondamentale régissant les relations internationales » et rappelant que « les questions concernant le Xinjiang, Hong Kong et le Tibet relèvent des affaires intérieures de la Chine ».
Ce communiqué conjoint, signé par plus d’un tiers des 193 pays souverains membres de l’ONU – faut-il le remarquer – souligne l’opposition des signataires à la politisation des droits de l’homme et au « deux poids, deux mesures », et à l’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine en se servant du prétexte des droits de l’homme. Et d’en appeler au respect du multilatéralisme, au renforcement de la solidarité et de la coordination, aux actions conjointes pour répondre aux défis mondiaux, à la paix et au développement dans le monde, et à la promotion et la protection des droits de l’homme. Comme l’avait déjà remarqué le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi le 28 février 2022 lors de la 49e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, « le Conseil des droits de l’homme doit rester fidèle aux principes de non-sélectivité et de non-politisation. Il ne doit pas être réduit en une scène de confrontation politique ».
Les droits de l’homme sont au centre d’un débat qui oppose en apparence deux conceptions mais qui permet surtout à certains groupes ou certains gouvernements dans les pays occidentaux de faire avancer leur agenda géopolitique et de politique intérieure en dénigrant la Chine et d’autres pays en développement. Cette politisation à outrance est une forme d’hystérie qui interdit à ceux qui pratiquent le « deux poids, deux mesures » de voir et de comprendre les réalités des pays qu’ils dénoncent, mais aussi les réalisations impressionnantes dans la cause de droits de l’homme de ces mêmes pays. L’universalisme des droits de l’homme que certains dans les pays occidentaux brandissent se heurte à des traditions, des histoires, des réalités géographiques et ethniques, et des stades de développement totalement différents. Cet universalisme est érigé en dogme et interdit tout discours raisonné et raisonnable. Une attitude irresponsable compte tenu des défis pressants qui menacent le monde, qu’il s’agisse de la crise climatique, de la pandémie de COVID-19 et des facteurs d’instabilité géopolitiques.
Le livre blanc publié l’an passé dresse un bilan exhaustif des droits de l’homme en Chine, un bilan qui ferait pâlir les pays les plus avancées. En ce sens, la Chine enrichit et promeut la conception de la diversité des droits de l’homme. Tout comme elle favorise une conception multipolaire des affaires mondiales, la Chine s’attache à développer la cause des droits de l’homme basée sur la diversité des civilisations et des cultures.
Dans une lettre à un colloque célébrant le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 2018, le président Xi Jinping avait souligné que « le droit de l’homme ultime est que les gens puissent mener une vie heureuse. Depuis le premier jour de sa fondation, le PCC s'est pleinement engagé en faveur du bien-être du peuple chinois et du développement humain ». C’est le message qu’il adresse de nouveau au monde en soulignant que « le développement des droits de l’homme est une cause commune à toute l’humanité, et tous les pays ont le droit de choisir leur propre voie pour les développer ». Un message qui a clairement été entendu par la grande majorité des peuples du monde.
par Jacques Fourrier (L’auteur est un journaliste et commentateur français basé à Beijing depuis 25 ans)
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