Kim Si Hu, jeune amateur de cuisine chinoise et de kung-fu

Kim Si Hu, âgé de 11 ans, vit à Beijing depuis sept ans déjà avec sa famille. Ce jeune garçon de nationalité coréenne nous a raconté comment il grandit en Chine.

Comme les noms coréens s’écrivent généralement en caractères chinois, Kim Si Hu peut utiliser les caractères de son nom en Chine, où ils se prononcent différemment : Jin Shi Hou. Ses grands-parents paternels ont choisi son nom, dont les caractères font allusion à l’honnêteté et la générosité, en émettant le souhait qu’il devienne une personne exceptionnelle.

Lorsqu’il compare la vie en Chine à la vie en Corée du Sud, il dit que la Chine est un pays immense, où le quotidien est pratique et où il se sent à l’aise.

À la fin de sa deuxième année d’école élémentaire, il a été inscrit à l’école internationale Fangcaodi de Beijing. « Les professeurs m’ont accordé une grande attention, mes camarades m’ont encouragé, grâce à eux je me suis vite adapté à ma nouvelle école », raconte-t-il. Il a eu un peu de mal à suivre les cours en chinois : « Il m’a fallu étudier plus, mais cela me permet aussi de mieux comprendre la Chine. »

Il a rejoint la troupe de street dance de l’école et a présenté une chorégraphie lors de la fête thématique de l’établissement, intitulée « This Is Me ».

Quand il n’est pas à l’école, Kim Si Hu aime s’exercer au kung-fu, qu’il pratique depuis six ans déjà.

« Ce que j’aime le plus, ce sont les mouvements aériens comme le salto arrière et le salto latéral, ils ont un côté magique, les maîtres chinois de kung-fu sont extraordinaires. Moi aussi, je veux devenir très fort, ces mouvements s’oublient vite si on ne s’entraîne pas, alors je dois persévérer », explique-t-il. Pour lui faire plaisir, sa famille l’a déjà emmené trois fois en voyage au temple Shaolin, célèbre dans le monde du kung-fu. Sur place, il s’est entraîné à discuter en chinois, il a dégusté des plats typiques et étudié les arts martiaux. Cette immersion dans la culture chinoise l’a fasciné.

En Chine, Kim Si Hu a visité Chongqing, Zhuhai, Hainan, Changbaishan et bien d’autres endroits. Son voyage préféré a été celui de Chongqing, car il a trouvé qu’il y avait beaucoup d’activités amusantes à faire dans la ville et il a pu y déguster ses plats préférés, les plats du Sichuan. Il aime les plats épicés, en particulier les brochettes en soupe piquante malatang, la fondue et le mala xiangguo, un mélange de légumes et viandes cuits au wok avec des piments.

Quand on lui demande comment il présenterait la Chine à ses amis et à sa famille en Corée, il répond : « La Chine est grande, il y a beaucoup de plats délicieux et d’endroits où on s’amuse bien, en un mot on est heureux en Chine. »

Pour les années à venir, la mère de Kim Si Hu souhaite que ses enfants poursuivent leur apprentissage du chinois, car ils ont déjà un bon niveau et cela est très pratique dans leur vie quotidienne. Il espère lui aussi continuer à vivre en Chine et dit qu’il s’est tellement habitué à parler chinois qu’il en oublie presque le coréen.

Sa mère est très satisfaite de la vie de sa famille à Beijing. « Beijing est une métropole cosmopolite, les enfants ont des amis chinois et des amis originaires de nombreux autres pays grâce à l’école internationale », explique-t-elle. Elle apprécie l’esprit chaleureux de ses voisins et dit qu’une grande partie des mots chinois qu’elle connaît ont été appris grâce à eux : « En Chine, les amis sont traités comme des membres de la famille. »