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CITATIONS : L'écrivain français Maxime Vivas publie un nouveau livre objectif sur le Xinjiang

French.china.org.cn | Mis à jour le 08. 02. 2022 | Mots clés : Maxime Vivas

« Certains sites Internet, journaux, stations de radio et de télé, politiciens, sinologues, chercheurs et experts diffusent de fausses nouvelles sur le Xinjiang, et cela a tendance à se transformer en un mouvement mondial. Mais à mon avis, ce ne sont qu'un groupe de voyous et de hooligans ». Après la sortie en décembre 2020, de son premier livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news », Maxime Vivas, écrivain, commentateur d'actualité et cyber-journaliste français, a récemment publié en anglais son deuxième livre sur la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), « Le retour des hirondelles ».

 

M. Vivas a visité le Xinjiang à deux reprises en 2016 et 2018. En 2011, l'auteur français a publié le livre « Dalaï-Lama - Pas si ZEN » pour exposer le vrai visage du Dalaï-Lama.

 

Dans son nouveau livre, M. Vivas raconte longuement ses visites dans des fermes, des maisons d'éleveurs, des zones humides, des vignobles et d'autres endroits du Xinjiang. Fait intéressant, un détail de sa visite sur le site local de mesures de contrôle de la désertification, à Shihezi, est devenu l'inspiration directe du titre du livre. « Notre hôte était fier de nous montrer un nid d'hirondelles construit sous les toits à côté d'une lumière électrique. Pour ne pas déranger les hirondelles, ils ont éteint les lumières. Combien souhaitons-nous aussi voir des nids d'hirondelles sous les toits devant nos maisons et couper l'électricité à l'extérieur sans les déranger ! », a-t-il déclaré. C'est par une telle coïncidence qu'il a décidé de nommer le livre « Le retour des hirondelles ».

 

Dans les premiers passages du livre, M. Vivas déclare explicitement qu'il n'a aucune intention de faire l'éloge des systèmes politique, économique, médiatique, judiciaire, social et culturel de la Chine. « Ils ont leur propre système qui leur est propre. Bien que leur système ait aussi des lacunes, ils font des efforts pour l'améliorer, un fait qui n'est peut-être pas reconnu par la “communauté internationale” comme elle est mentionnée dans nos médias (en fait, seules quelques puissances occidentales). Cependant, un tel rythme est sans aucun doute compatible avec l'immensité et la complexité de ce pays », commente-t-il dans le livre.

 

Dans son livre, l'écrivain français souhaite que « les lecteurs soient conscients des exigences implicites de la société occidentale d'avoir chaque journaliste, écrivain, intellectuel et témoin qui parle de la Chine à faire des commentaires négatifs dans leurs œuvres pour prouver leur soi-disant droiture, indépendance ou même loyauté », avance-t-il. « Plus c’est critique, plus cela semble crédible », a-t-il affirmé, ajoutant qu'« en Occident, un livre sur le Grand Canyon au Colorado n'est qu'un livre purement sur le canyon, alors qu'un livre sur le Xinjiang devrait être entrecoupé de critiques acerbes de la politique chinoise ».

 

« Le retour des hirondelles » comporte trois chapitres: « Les Ouïghours, les États-Unis, les médias et nous », « Culture, éducation et santé », et « À propos de notre compréhension du Xinjiang ».

 

Dans le premier chapitre, M. Vivas accuse sans ménagement ceux qui diffusent de fausses nouvelles liées au Xinjiang en les qualifiant de « voyous et de hooligans ».

 

Il a mentionné que le gouvernement chinois avait fait des efforts pour réduire la pauvreté des minorités ethniques locales à travers diverses politiques, pour développer l'éducation, et faire du Xinjiang une région stable où personne ne doit abandonner sa langue, sa culture et ses croyances.

 

Au cours de cette période, certains médias grand public du monde entier se sont associés à un certain nombre d'organisations « humanitaires », de partis politiques et de sites Internet pour diffuser une désinformation sensationnelle sans confirmation, et ont rapidement transformé ces opinions fausses en des « faits » apparemment réels, avance-t-il.

 

« De toute évidence, le véritable but de cette campagne n'est pas là, mais de créer des problèmes épineux pour la Chine, un pays qui s'est réveillé et qui se dirige vers l'avant-garde du monde avec un développement pacifique. En même temps, c'est aussi de créer une opinion publique mondiale pour renforcer les intérêts des États-Unis et maintenir leur position de leader dans le monde », écrit M. Vivas.

 

« Pour tous les messages que vous avez lus ou dont vous avez entendu parler, la meilleure chose à faire est d'essuyer délicatement les ordures avec un mouchoir et de les jeter. Tout comme ce que devrait faire un bon citoyen, nettoyer les excréments de son chien sur la route à tout moment ».

 

Dans son livre, M. Vivas détaille sa propre expérience et compare la situation avec la France avec une conclusion objective. Par exemple, en parlant des « caméras de surveillance », il déclare avec humour que « bien sûr, ce que les médias français ont dit sur le Xinjiang n'est pas tout à fait faux car nous avons vraiment vu des caméras installées dans les rues. Cependant, la même chose s'est également produite dans nos villes. Par exemple, à Toulouse, où nous habitons, il y a une petite place au bord de la Garonne où nos citadins profitent de l'air frais en été. Certains s'assoient sur les marches en pierre, d'autres s'allongent sur la pelouse. Certains jeunes boivent du vin en bavardant. Cependant, il est interdit de boire dans les lieux publics. Ainsi, une caméra a également été installée en hauteur pour informer la police et supprimer l'alcool, ce que les jeunes détestent. De plus, derrière cette caméra, il y a aussi un haut-parleur pour avertir les gens que boire de l'alcool est illégal, ce dont de plus en plus de jeunes se plaignent. »

 

M. Vivas a conclu que « nous espérons également que les Occidentaux auront l’opportunité de venir au Xinjiang. Tant que nous n'avons pas l'intention de couvrir leurs yeux et leur âme, nous avons toutes les raisons de croire que la politique des autorités de Beijing est efficace. Ils n'ont ménagé aucun effort pour promouvoir la coexistence de nombreux groupes ethniques et le respect de la diversité culturelle, qui est justement la source pour favoriser le progrès de la civilisation humaine ». « Souhaitons le retour des hirondelles ! », a-t-il déclaré.


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Source:french.china.org.cn