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​Le bureau de liaison du gouvernement central rejette la soi-disant résolution du Parlement européen sur Hong Kong

French.china.org.cn | Mis à jour le 23. 01. 2022 | Mots clés : Hong Kong, Parlement européen

Le port de Victoria, le 2 décembre 2021 à Hong Kong (Photo / VCG)

Le bureau de liaison du gouvernement populaire central dans la région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) a fermement rejeté et condamné avec force le 21 janvier la soi-disant résolution du Parlement européen relative à Hong Kong.


Un porte-parole du bureau a condamné la résolution, qu'il a accusée de salir le concept « Un pays, deux systèmes », de s'immiscer sans raison dans les affaires intérieures de la Chine, et d'appeler l'Union européenne à imposer des sanctions à des responsables chinois.


Selon le porte-parole, « toute force extérieure s'ingérant dans les affaires de Hong Kong et mettant en scène à plusieurs reprises ce genre de farces politiques trompeuses est vouée à l'échec ». Il a ajouté que certains éléments perturbateurs anti-chinois seront sûrement punis pour leurs actes illégaux, et cela, aucune force extérieure ne pourra rien y changer.


Dans le même temps, il a souligné que le développement de la coopération entre la Chine et l'Union européenne est une tendance irrésistible, et que la prospérité et la stabilité de Hong Kong sont liés aux intérêts de plus de 2 300 entreprises européennes et de 350 000 citoyens européens vivant dans la RASHK. « Nous exhortons certains politiciens européens à bien comprendre la situation, à respecter les faits et à ne pas se tirer une balle dans le pied », a noté le porte-parole.


Parallèlement, en réponse à la résolution du Parlement européen, un porte-parole du bureau du commissaire du ministère chinois des Affaires étrangères dans la RASHK a également déclaré le 21 janvier que le Parlement européen a une fois de plus porté un jugement sur les autres démocraties d'une façon sommaire et s'est ingéré dans les affaires intérieures de la Chine, y compris celles de la RASHK, en violation du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales, ce qui est inacceptable.


Le bureau du commissaire a également critiqué la résolution, qu'il accuse de salir la démocratie et la liberté de Hong Kong, d'avoir appelé à des sanctions contre le gouvernement central et les responsables du gouvernement de la RASHK et pour avoir demandé le boycott des Jeux olympiques d'hiver de Beijing, notant qu'« au mépris de l'histoire et de la réalité, le Parlement européen a à plusieurs reprises diffamé Hong Kong et attaqué la Chine sous le prétexte de soi-disant "démocratie et liberté" pour un coup de publicité ».


Le bureau du commissaire a en conséquence exhorté certains politiciens du Parlement européen à suivre la tendance historique, à changer de cap, à mettre fin à l'hystérie politique contre la Chine et la RASHK, à cesser d'intimider les actes de menace d'imposer des sanctions et à ne plus s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine, y compris celles de Hong Kong, sous quelque forme que ce soit.


Toujours le 21 janvier, le gouvernement de la RASHK a lui aussi exprimé sa forte opposition à la résolution du Parlement européen, affirmant que celui-ci s'était livré des allégations sans fondement et sali l'État de droit, la liberté et le développement démocratique à Hong Kong. 


Par la voix d'un porte-parole, il a déclaré que, « en ce qui concerne les suggestions de politiciens étrangers sur les soi-disant "sanctions" à l'encontre des responsables du gouvernement de la RASHK, le gouvernement de la RASHK n'a que mépris pour elles et continuera de faire tous ses efforts pour sauvegarder la sécurité nationale », concluant en disant que « nous exhortons les politiciens étrangers à cesser immédiatement d'enfreindre les lois internationales sur la base de leurs propres intérêts politiques partiaux pour s'ingérer dans les affaires de Hong Kong, qui relèvent purement des affaires intérieures de la Chine ».


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Source:french.china.org.cn