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La vision écologique de Xi Jinping trace la voie du développement durable

French.china.org.cn | Mis à jour le 11. 10. 2021 | Mots clés : vision écologique,Xi Jinping,développement durable 


Les améliorations environnementales en Chine dans le cadre de la civilisation écologique promue par le président Xi Jinping est la preuve que ce concept peut être un moyen effectif de faire progresser le développement durable mondial.

Le concept de civilisation écologique souligne l’importance de la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, et constitue une alternative réaliste au capitalisme, ont indiqué des experts en amont de la 15e réunion de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB), qui se déroulera de lundi à vendredi à Kunming dans la province de Yunnan. La COP15 se poursuivra sur le premier semestre de l’année prochaine sur le thème « Civilisation écologique - construire un avenir partagé pour tous les êtres vivants sur la Terre ».

Qian Yong, le directeur du Centre de recherche pour la Pensée de Xi Jinping sur la civilisation écologique, note qu’il s’agit de la première conférence mondiale des Nations unies sur le thème de la civilisation écologique, démontrant ainsi l’importance internationale de cette Pensée.

Inauguré en juillet au Bureau du ministère de l’Ecologie et de l’environnement à Beijing, le centre a pour tâche d’étudier non seulement les théories associées au concept de civilisation écologique, mais également sa mise en pratique.

Depuis l’apparition de la civilisation industrielle, l’humanité a créé une richesse matérielle colossale. Cependant, celle-ci s’est faite au prix de l’exploitation des ressources naturelles, provoquant une augmentation des conflits entre l’homme et la nature.

« A la lumière des défis majeurs engendrés par l’industrialisation, comme la pollution environnementale et la dégradation des écosystèmes, le gouvernement chinois a prôné la civilisation écologique et s’est efforcé de faire progresser celle-ci », explique Qian Yong.

Le développement de la civilisation écologique de la Chine s’est accéléré depuis que Xi Jinping est devenu le secrétaire général du Comité central du PCC en 2012. « La construction de la civilisation écologique et le système institutionnel pour la protection environnementale ont tous deux été promus dans le pays de manière accélérée depuis lors », souligne le chercheur, qui cite un certain nombre de statistiques clés pour montrer les accomplissements réalisés par la Chine en matière de gestion environnementale.

A la fin de 2020, les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB en Chine ont été réduites de 48,4 % par rapport au niveau 2005, surpassant l’objectif de 40 à 45 % de réduction. La Chine a par ailleurs enregistré une augmentation de sa couverture forestière pendant 30 années consécutives, contribuant à un quart de la croissance des zones forestières à travers le monde. En moyenne, les zones désertiques dans le pays ont diminué de 2424 km2 chaque année.

La Pensée de Xi Jinping sur la civilisation écologique a été officiellement établie en 2018 lors de la Conférence nationale sur la protection écologique et environnementale. La coexistence harmonieuse de l’homme et de la nature et l’idée selon laquelle « des eaux limpides et des montagnes verdoyantes sont des trésors inestimables » sont deux des huit principes fondamentaux de cette pensée.

« La Pensée de Xi Jinping sur la civilisation écologique n’appartient pas seulement à la Chine, mais également au monde entier », fait remarquer Qian Yong. Ce concept est enraciné dans la civilisation chinoise et porte avec lui la culture et la sagesse écologique traditionnelles chinoises. Toutefois, il ne concerne pas uniquement les problèmes de développement de la Chine, mais également les problèmes mondiaux apparus avec la civilisation industrielle.

Le philosophe australien Arran Gare, auteur du livre The Philosophical Foundations of Ecological Civilization: A Manifesto for the Future (« Fondations philosophiques de la civilisation écologique : un manifeste pour l’avenir »), a déclaré lors d’une récente interview avec le China Daily, que la civilisation écologique était « une science qui s’aligne avec les sciences humaines et facilite l’intégration des meilleurs pensées de l’Occident et de l’Orient, y compris le confucianisme et le taoïsme ».

La vie moderne se caractérise par la mondialisation économique dominée par les marchés. La dynamique de ces marchés a placé l’humanité sur une trajectoire d’auto-destruction par l’intermédiaire de la destruction écologique, explique-t-il.

Selon lui, la combinaison de l’écologie et de la civilisation dans la civilisation écologique fournit une base pour la redéfinition de l’éco-socialisme et de l’éco-marxisme, qui devrait « constituer un attrait pour chacun à travers le monde en tant qu’alternative au capitalisme ».

Les écologistes ont montré que la coopération, plutôt que la concurrence, était le facteur le plus important dans le progrès évolutionnaire. La concurrence capitaliste et les conflits qu’elle génère, notamment les guerres impérialistes, sont incompatibles avec la durabilité écologique.

Pour Arran Gare, la civilisation écologique, fondant la civilisation sur une pensée écologique, fournit « une image de l’avenir pour laquelle œuvrer », explique-t-il, ajoutant que celle-ci soulignait l’importance de la communauté et de l’ensemble de l’humanité.

La civilisation écologique est également une forme avancée de science, qui reconnaît la complexité et la réalité de la vie, contrairement aux formes réductionnistes des sciences antérieures, qui tentaient d’expliquer la vie comme n’étant rien de plus qu’un ensemble de processus chimiques.

Arran Gare a indiqué qu’il avait hâte de voir la Chine jouer un rôle encore plus important dans la promotion de la civilisation écologique.

« La Chine peut promouvoir la notion de civilisation écologique dans les institutions internationales, car elle l’a déjà fait dans une certaine mesure en faisant accepter cette notion par les Nations unies. […] Toutefois, le travail initial dans ce domaine peut être étendu, notamment par le biais de l’initiative des nouvelles Routes de la soie », fait-il remarquer.

La décision du gouvernement chinois de cesser de soutenir le développement des centrales thermiques à charbon dans les autres pays est un bon exemple des efforts mis en œuvre pour faire se conformer cette initiative à l’objectif de création d’une civilisation écologique. Il devrait être possible d’aller encore plus loin en établissant des formes durables d’agriculture dans les nations en développement ou encore en développant les sources d’énergie alternative dans ces pays.

Pour Arran Gare, en s’appuyant sur les traditions chinoises de culture et de célébration de la nature, qui sont centrales dans le confucianisme et le taoïsme, la Chine pourrait développer une culture dynamique qui fournit une alternative à la culture de la consommation.


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Source:french.china.org.cn