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Les villes chinoises recherchent les contacts étroits alors que Harbin enregistre 11 cas de COVID-19

French.china.org.cn | Mis à jour le 23. 09. 2021 | Mots clés : COVID

Pour stopper la propagation du coronavirus, les régions à travers la Chine recherchent des personnes qui ont visité Harbin, chef-lieu de la province du Heilongjiang (nord-est), tandis que la ville met tout en œuvre pour tester ses 10 millions d'habitants, alors qu'elle fait face à une augmentation du nombre de tests au COVID-19 revenant positifs.

Depuis que son premier cas a été signalé mardi, la ville a enregistré un total de 11 cas confirmés, ont révélé des responsables locaux lors d'une conférence de presse mercredi.

Toute la province est en état d'urgence, a déclaré mercredi le chef du Parti du Heilongjiang Zhang Qingwei, exhortant à mettre tout en œuvre pour remporter la bataille contre le virus.

Afin de dépister les infections potentielles et couper la transmission du virus, Harbin fera tester tous ses résidents d'ici vendredi.

En réponse, diverses régions du pays telles que la municipalité de Chongqing (sud-ouest), la province du Shanxi (nord) et la province du Shandong (est) ont activé des mécanismes anti-épidémiques pour rechercher des personnes ayant déjà voyagé à Harbin. Ceux identifiés subiront des tests d'acides nucléiques.

À partir de mercredi, le comté de Bayan, à Harbin, a encore accéléré ses contrôles contre le coronavirus, le système de transport public étant suspendu et certaines communautés résidentielles ayant été fermées après les mesures initiales de mardi.

Les communautés de Bayan sont bouclées, mais les résidents sont autorisés à se déplacer au sein de leurs communautés. Chaque famille est autorisée à faire sortir une personne pour acheter des produits de première nécessité tous les deux jours, selon un avis publié mercredi par le groupe anti-épidémie du comté de Bayan.

Mais les résidents vivant dans des communautés proches des zones avec des cas positifs devront rester à l'intérieur toute la journée, et leurs produits quotidiens seront livrés à leur domicile. Deux communautés de Bayan ont été qualifiées de zones à risque moyen.

Les bus et les taxis ont suspendu leurs opérations dans le comté. Seuls les véhicules anti-épidémiques et les véhicules livrant des produits de première nécessité sont autorisés sur les routes.

Mardi, le groupe anti-épidémie de la ville de Harbin a déclaré que les résidents devaient rester dans la ville, ajoutant que si un voyage était nécessaire, un code QR de santé vert et un résultat de test d'acides nucléiques négatif pris dans les 48 heures devraient être présentés.

Les lieux publics de Harbin, notamment les cinémas, les salons de massage et les gymnases, les cliniques privées et les lieux religieux, devraient suspendre leurs activités à partir de mardi, ont déclaré des responsables locaux.

La source des infections reste inconnue, mais il y a eu des spéculations concernant des cas importés, alors que deux des trois premiers patients positifs identifiés mardi étaient revenus des Philippines.

Les deux patients étaient arrivés en Chine le 3 août. Leurs tests étaient tous négatifs pendant leurs périodes de quarantaine, mais ils ont eu des résultats positifs lorsqu'ils ont été testés en tant que contacts étroits du premier cas mardi.

Jusqu'à ce que les autorités publient les résultats des tests de séquençage des gènes viraux pour cette flambée épidémique, toute spéculation sur la source de l'infection est infondée. Mais une période d'incubation aussi longue pour un patient infecté par le COVID-19 est peu probable, a déclaré mercredi un immunologiste basé à Beijing.

« Ce qui nous inquiète le plus, c'est la qualité des réactifs de test, des méthodes de test et des laboratoires de test, ce qui pourrait entraîner l'échec des tests sur les personnes arrivant dans le pays. Les failles épidémiques de la quarantaine doivent également être vérifiées pour voir s'ils ont une chance d'être infectés là-bas », a noté l'expert.

De même, le cas positif détecté lors d'une récente flambée à Putian, dans la province du Fujian (est), a été retracé à un homme du nom de Lin, venant de Singapour, qui avait subi au moins neuf tests, tous négatifs. Les experts ont déclaré qu'il était probable que Lin ait été infecté pendant sa quarantaine.


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