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Il faut que la politisation de l’origine du COVID-19 cesse

French.china.org.cn | Mis à jour le 23. 07. 2021 | Mots clés : l’origine du COVID-19

Alors que le déploiement mondial de la vaccination apporte l’espoir dans les pays plongés dans les ténèbres du COVID-19, un « virus politique » émergent jette une ombre sur les origines de la maladie.

 

Dans la matinée du 13 juillet, plus de 187 millions de personnes dans le monde avaient contracté le virus, et plus de 4 millions de personnes étaient décédées des suites de la maladie.

 

Cependant, certains politiciens occidentaux concoctent des théories du complotpour des motifs personnels et propagent la désinformation sur les origines de ce virus mortel, y compris l’hypothèse maintes fois ressassée de la fuite de laboratoire. De telles affirmations infondées ne font que distraire les chercheurs déterminés à savoir comment et où la contagion a commencé.Les scientifiques s’inquiètent de plus en plus des conséquences d’allégations infondées, qui entraveront le travail de recherche sur l’origine du virus et nuiront aux préparatifs pour la prochaine pandémie.

 

Comment et quand le nouveau coronavirus a atteint le « patient zéro » reste sans réponse.

 

Des preuves ont commencé à émerger selon lesquelles le COVID-19 avait circulé dans le monde avant que l’agent pathogène ne soit signalé pour la première fois dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine.

 

Dans ce contexte, on peut penser qu’avec le rapport principal de l’OMS et les recherches en cours, tout pays qui annonce une enquête parallèle effectuée par des personnes nommées par des politiciens devrait non seulement nous inquiéter mais nous inciter à poser plus de questions.

 

Au début de l’épidémie de COVID-19, la Chine a pris des mesures strictes pour contenir la pandémie, tandis que Washington qualifiait ces efforts de draconiens. Au lieu d’apprendre des mesures chinoises pour contenir le coronavirus, les Etats-Unis ont choisi le déni, et alors que des dizaines de milliers de personnes perdaient la vie à cause du COVID-19, certains experts et politiciens ont commencé à pointer autrui du doigt, sans doute pour que les gens ne critiquent leur impuissance à contenir le virus. Au lieu de se concentrer sur la production de plus de vaccins et de soutenir les efforts pour contenir la propagation du virus non seulement en Occident mais aussi dans le monde en développement, l’administration américaine choisit maintenant de se concentrer sur la recherche de l’origine du coronavirus.Washington devrait se joindre au reste du monde dans la lutte contre la pandémie en soutenant d’autres pays, en rendant les vaccins facilement disponibles et en soutenant la recherche et la science.

 

Les experts ont évalué la probabilité des voies possibles, affirmant que l’introduction du COVID-19 via un hôte intermédiaire est « probable à très probable », via des produits de la chaîne du froid/alimentaire, « possible », et via un incident de laboratoire, « extrêmement improbable ».« Nous n’avons pas encore trouvé la source du virus, et nous devons continuer à nous en tenir à la science et ne rien négliger, ce que nous faisons », avait déclaré le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, qualifiant le rapport de « début très important »,

 

Néanmoins, certains politiciens occidentaux ont concocté l’hypothèse d’une fuite de laboratoire pour rejeter la responsabilité sur la Chine et déclencher d’intenses vagues de désinformation sur les origines de la maladie, qui ont suscité les critiques de la communauté scientifique.

 

Les progrès scientifiques et technologiques, en l’absence d’une surveillance indépendante et impartiale, créent non seulement des opportunités, mais aussi des défis qui, s’ils ne sont pas traités ou mal gérés, peuvent modifier notre mode de vie de manière irréversible. Si cette prise de conscience ne doit pas faire croire à tort que la pandémie de COVID-19 est une opportunité plutôt qu’une urgence sanitaire mondiale, elle doit nous permettre de voir que les ravages du SARS-CoV-2 feront pâle figure par rapport aux risques existentiels probables.

 

En raison de la politisation du virus, il y aura forcément des obstacles car certaines personnes n’appartenant pas aux milieux scientifiques se précipitent pour fabriquer des preuves au nom de la science, comme elles ont été chargées de le faire dans les trois mois, au lieu d’offrir une assistance à l’OMS et de faciliter la chasse mondiale à la source du virus, y compris dans leur propre pays.

 

Pendant ce temps, les scientifiques s’inquiètent de plus en plus des conséquences d’allégations infondées, qui entraveront le travail de recherche sur l’origine du virus et nuiront aux préparatifs pour la prochaine pandémie.

 

Début juillet, une vingtaine d’éminents scientifiques internationaux ont réitéré leurs convictionsen assurant que le coronavirus avait évolué naturellement et ne s’était pas échappé d’un laboratoire, dans une lettre publiée dans la revue médicale The Lancet.

 

Les allégations et les conjectures ne sont d’aucune aide, car elles ne facilitent pas l’accès à l’information et à l’évaluation objective d’un virus qui a été véhiculé par la chauve-souris pour devenir un agent pathogène humain, et ainsi aider à prévenir une future pandémie, selon The Lancet.

 

La récrimination n’a pas encouragé et n’encouragera pas la coopération et la collaboration internationales. De nombreux scientifiques affirment que la politisation de la science n’aide pas à déployer de véritables efforts pour identifier les origines du SRAS-CoV-2 ou à la collaboration en cours entre les scientifiques chinois et occidentaux. Cela ne fait que générer le « doute » et la « méfiance » et nuit fondamentalement aux efforts unifiés mondiaux nécessaires pour vaincre le virus et la pandémie.


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Source:french.china.org.cn