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La déclaration de M. Xi marque une réussite sans précédent et suscite fierté et confiance
Lors d'une grande cérémonie pour commémorer le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois (PCC) tenue à Beijing jeudi, Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, a solennellement déclaré que le pays avait atteint l'objectif de « faire de la Chine une société de moyenne aisance à tous les égards », marquant le point culminant du voyage de 2500 ans entrepris par le peuple chinois pour atteindre le xiaokang – une vie paisible et heureuse –, mais aussi un siècle d'efforts sérieux du PCC ainsi que plus de quatre décennies d'efforts incessants du gouvernement et d'ingéniosité chinoise.
Le ton décisif employés par M. Xi lorsqu'il a fait la déclaration au tout début de son discours et les longues et fortes acclamations de la foule sur la place Tian’anmen, qui était plongée dans une atmosphère de fête, ont résumé la fierté et l'euphorie de toute la nation chinoise devant ce succès magnifique et durement obtenu, qui a été atteint avec le sang et la sueur de nombreuses générations de Chinois. Le poids historique de cette annonce à un tel moment historique ne peut pas être surestimé.
Cette réalisation est vraiment un événement majeur à presque tous les égards, et convient à cette occasion spéciale où une multitude de réalisations ont été soulignées par M. Xi, qui est également président chinois et président de la Commission militaire centrale. L'objectif contient un vaste ensemble de buts allant de la croissance économique et de la réforme politique à la protection de l'environnement, mais plusieurs avancées renforcent encore davantage l'importance historique de cette mission.
Au cours des quatre décennies environ depuis que la « construction d'une société de moyenne aisance » est devenue un objectif officiel du développement social et économique de la Chine, l'économie chinoise a dépassé à pas de géant ce qui était autrefois considéré comme des miracles économiques en Allemagne, au Japon et en Corée du Sud, et est plus proche que jamais de dépasser les États-Unis pour occuper la première place mondiale en termes d'économie, qu'ils occupent depuis 120 ans. La Chine a sorti 770 millions de personnes – à peu près l'équivalent de la population combinée des États-Unis, de l'Indonésie et du Pakistan (les troisième, quatrième et cinquième pays les plus peuplés du monde) – de la pauvreté extrême.
Une grande confluence de facteurs a contribué à ce succès sans précédent, mais le principal d'entre eux est la gouvernance centrée sur le peuple et l'excellente élaboration et exécution des politiques du PCC, ont avancé des responsables et des économistes chinois. Déclarer la réalisation de cet objectif à une occasion aussi importante ne vise pas seulement à célébrer les réalisations remarquables du passé, mais aussi à inspirer la confiance et l'unité alors que la Chine s'embarque dans une mission encore plus grande visant à construire une puissance socialiste moderne face aux défis et aux incertitudes, ont-ils affirmé.
« Quelle que soit la manière dont on le regarde, l'objectif a non seulement été atteint et même dépassé », a soutenu Cao Heping, professeur d'économie à l'Université de Pékin, à Beijing. « Il existe d'innombrables normes, mais l'essentiel est que le peuple chinois mène désormais une vie qu'il n'osait même pas imaginer il y a à peine quatre décennies. »
Le rêve d'une vie paisible et heureuse a en réalité commencé il y a 2500 ans, lorsque le terme xiaokang, qui se traduit par « une société de moyenne aisance à tous les égards », est apparu pour la première fois dans l'ancien classique chinois Shijing – « le Livre de la poésie ».
Le concept a été relancé en 1979, lorsque le défunt dirigeant chinois Deng Xiaoping a utilisé le terme pour décrire l'objectif du développement social et économique de la Chine lors d'une réunion avec le Premier ministre japonais de l'époque, Masayoshi Ohira.
Au fil du temps, le concept a été affiné et amélioré et est devenu l'objectif principal du développement social et économique de la Chine. En 1984, M. Deng s'est fixé l’objectif précis d'augmenter le PIB par habitant à 800 dollars d'ici la fin du siècle. Cet objectif a été élargi en 2002 pour couvrir davantage de domaines tels que la croissance économique et les réformes politiques, et a été encore amélioré en 2012 pour inclure des objectifs comprenant encore plus de domaines tels que l'environnement.
L'un des objectifs les plus attendus parmi ceux fixés en 2012 était l'objectif numérique de doubler le PIB de 2010 ainsi que le revenu par habitant pour les résidents urbains et ruraux d'ici 2020. Malgré les perturbations dues à l'épidémie de COVID-19, le PIB de la Chine a atteint 105 600 milliards de yuans (14 720 milliards de dollars) en 2020, soit plus du double des quelque 39 800 milliards de yuans de PIB enregistré en 2010. L'objectif de doubler le revenu par habitant a également été dépassé, le revenu annuel moyen par habitant ayant atteint 43 834 yuans pour les résidents urbains et 17 131 yuans pour les résidents ruraux.
Au-delà des statistiques, il y a eu des améliorations concrètes dans la vie des gens.
Jusqu'à l’annonce de la politique de réforme et d'ouverture en 1978, bien que le niveau de vie des citadins se soit considérablement amélioré, ils avaient généralement encore du mal à se nourrir et à se vêtir. Un habitant de Beijing de 54 ans surnommé Li s’est rappelé que le revenu mensuel de sa famille était inférieur à 300 yuans en 1988, et que la plus grosse partie des dépenses était la nourriture, qui, avec les services publics, pouvait utiliser une grande partie de leurs revenus.
Mais après la mise en œuvre de la politique de réforme et d'ouverture, M. Li, qui était cadre dans l'industrie des médias, a vu ses revenus commencer à augmenter chaque année. « Mon salaire a augmenté chaque année, tout comme celui de ma femme, et mon salaire a même atteint 10 000 yuans un mois en 2000 », a déclaré M. Li, ajoutant que sa famille avait ainsi pu se permettre d’acheter un réfrigérateur et même une voiture à l’époque.
Alors que M. Li fait partie du groupe de Chinois les plus aisés, de telles améliorations ont également été couramment observées ailleurs. Le coefficient d'Engel des citadins, qui mesure la proportion du revenu consacrée à l'alimentation, est tombé à un niveau record de 27,7% en 2018, contre 57,5% en 1978, selon les dernières données officielles. Plus la lecture de ce coefficient est basse, plus la richesse est grande.
Un succès inégalé
Pour les zones rurales du pays, le plus grand obstacle pour atteindre « la moyenne aisance » était l'extrême pauvreté qui durait depuis des générations. Le PCC a lancé une bataille contre la pauvreté extrême et a déclaré la victoire en 2020, sortant 770 millions de personnes de la pauvreté absolue, soit 70% de la population mondiale qui a été sortie de la pauvreté extrême.
« L'amélioration significative du niveau de vie des gens est la partie la plus importante de l'objectif de xiaokang », a déclaré au Global Times Liu Ying, chercheuse à l'Institut Chongyang des études financières de l'Université Renmin de Chine, à Beijing.
Pourtant, la Chine a obtenu des succès sans précédent à bien des égards. « En termes de croissance et d'échelle du PIB, il n'y a certainement aucun précédent dans l'histoire pour ce que la Chine a réalisé », a-t-elle affirmé.
La réussite économique de la Chine à l'échelle mondiale est incontestable. Depuis 1978, la croissance du PIB de la Chine a été en moyenne de plus de 9,2% par an. Cela dépasse la croissance annuelle de 6,6% enregistrées en Allemagne au cours de la période connue sous le nom de « Miracle sur le Rhin » entre 1951 et 1966, ou la croissance annuelle de 8,8% enregistrée en Corée du Sud depuis 36 ans, période surnommée de « Miracle sur la rivière Han », selon le portail d'information jin10.com. Le Japon a maintenu une croissance annuelle plus élevée de 9,3% pendant le « Miracle économique japonais », mais seulement pendant 23 ans.
« Compte tenu de tous les facteurs, y compris de la taille de la population et des conditions nationales très différentes, il n'y a tout simplement aucune comparaison », a soutenu M. Cao, ajoutant que « le développement économique de la Chine a défié les théories économiques perçues de longue date sur la façon dont un pays peut passer d'un pays sous-développé à un pays en développement vers un pays développé ».
Comment la Chine est parvenue à cela a été une question largement débattue ces dernières années, et en particulier pendant le centenaire du PCC. D'innombrables facteurs historiques et économiques ont été évoqués, mais le seul facteur décisif que beaucoup ont avancé est la direction du PCC.
La direction du PCC
« Construire une société de moyenne aisance à tous les égards est un objectif pour le peuple chinois depuis des milliers d'années, et il a été réalisé sous la direction du PCC », a affirmé Shen Xiang, membre du Parti et responsable local dans la préfecture autonome Yi de Liangshan, dans la province du Sichuan (sud-ouest).
M. Shen, qui travaillait en première ligne lors de la lutte contre la pauvreté extrême dans l'une des régions les plus pauvres du pays avant que la victoire ne soit déclarée en 2020, a soutenu que c'était la gouvernance centrée sur le peuple, le développement coordonné et la mission originale pour la prospérité commune qui avaient rendu possible ce succès.
« C'est l'incarnation de la supériorité du socialisme à la chinoise », a-t-il avancé, exprimant sa fierté pour le succès du Parti et sa confiance dans le fait que le PCC continuera à mener le peuple chinois vers de plus hauts sommets.
Inspirer la confiance et l'unité était également un thème clé des célébrations nationales du centenaire du PCC et, en particulier, de la déclaration jeudi de l'achèvement de l’objectif de « construction d'une société de moyenne aisance », a indiqué Cao Heping.
La Chine a déjà annoncé de nouveaux objectifs pour le 14e Plan quinquennal (2021-2025) ainsi que des objectifs à long terme pour 2035, dont notamment celui de faire de la Chine un pays à revenu élevé et, finalement, une puissance socialiste moderne.
« C'est aussi un rappel pour le pays de notre objectif à long terme du grand renouveau ainsi qu’un message de confiance et d'unité que nous pouvons et que nous atteindrons des objectifs encore plus élevés », a affirmé M. Cao, rappelant que de nombreux défis et incertitudes demeuraient sur le la voie à suivre.
Le message a été fort et clair pour des millions de personnes à travers le pays, comme M. Shen, qui a interrompu son travail et regardé la cérémonie jeudi matin.
« Dans ce nouveau voyage, je suis sûr qu’il y a d'innombrables membres ordinaires du PCC comme moi qui sont pleins d'énergie et prêts à travailler pour la réalisation du grand renouveau de la nation chinoise », a déclaré M. Shen.
Source:french.china.org.cn |