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Qi Faren souhaite voir plus de jeunes hongkongais participer au secteur spatial chinois

French.china.org.cn | Mis à jour le 25. 06. 2021 | Mots clés : Hong Kong,secteur spatial chinois

Le 23 juin dans la matinée, un séminaire sur « l’esprit chinois de l’aérospatiale » en présence de l’académicien Qi Faren, le premier concepteur en chef du vaisseau spatial Shenzhou, s’est tenu à l’Université polytechnique de Hong Kong. Lors de la session interactive du séminaire, l’académicien âgé de 88 ans a adressé une invitation sincère aux jeunes de Hong Kong, souhaitant davantage les voir participer au secteur spatial chinois.

Ce séminaire a ouvert l’activité thématique « L’esprit des temps brille sur Hong Kong » parrainée par le Bureau de liaison du gouvernement populaire central à Hong Kong, le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong, l’Association chinoise pour les sciences et les technologies et le Groupe culturel Bauhinia, et est organisé conjointement par le Musée national de Chine et la société China Aerospace Science and Technology Corporation. Elle comprend deux parties principales : « Les scientifiques de l’aérospatiale vont sur les campus » et l’exposition thématique « Cent ans de scientifiques chinois ».

Les scientifiques qui se sont rendus à Hong Kong pour y effectuer des séminaires ont été appelés « Mission Cosmos » par les médias, avec l’académicien Qi Faren, l’académicien Long Lehao, concepteur en chef de la fusée de la série Longue-Marche, Hu Jie, concepteur en chef de la troisième phase du projet d’exploration lunaire, Sun Zezhou, ingénieur en chef de la sonde martienne Tianwen-1, Xie Jun, concepteur en chef adjoint de l’ingénierie du système de navigation par satellite BeiDou, et Zhang He, directrice exécutive du projet de sonde Chang’e-4.

L’activité « Les scientifiques vont sur les campus » qui a débuté avec le séminaire de l’académicien Qi Faren, ira également dans les trois prochains jours à l’Université de Hong Kong et dans 6 lycées de Hong Kong.

Répondant aux questions de l’auditoire, Qi Faren a déclaré que la Chine avait trois objectifs majeurs dans le secteur de l’aérospatiale avant 2049 : établir une station de recherche scientifique sur la lune pour y effectuer un atterrissage habité ; terminer l’échantillonnage et le retour de Mars ; et atteindre l’objectif de mener une exploration méticuleuse de Jupiter et des astéroïdes.   

Certains étudiants de Hong Kong ont demandé comment participer à ces objectifs. M. Qi a répondu que dans la délégation présente cette fois-ci, cinq ou six jeunes chercheurs en aérospatiale sont diplômés des universités de Hong Kong. L’équipe du professeur Rong Qiliang de l’Université polytechnique de Hong Kong a également participé à des projets d’exploration lunaire et de Mars. « Nous accueillons sincèrement et avec enthousiasme davantage de jeunes de Hong Kong pour qu’ils rejoignent le secteur aérospatial. » Il a également dit que la station spatiale chinoise offrira de nombreuses opportunités expérimentales à l’avenir. Elle est actuellement en cours de recrutement et M. Qi espère que davantage d’équipes de recherche scientifique de Hong Kong feront bon usage de cette plateforme que constitue la station spatiale, et élaborerons davantage d’expériences scientifiques. « Nous sommes ouverts au monde entier, alors nous le sommes encore plus à l’égard de Hong Kong. »

L’exposition thématique « Cent ans de scientifiques chinois » s’ouvrira au Centre international de congrès et d’expositions de Hong Kong le 26 juin. Elle présentera principalement des photos historiques, des pièces précieuses, des données d’archives historiques et des images vidéo multimédia. On pourra notamment y voir les objets utilisés par les scientifiques, les lettres, le rover lunaire et le sol lunaire, combinant l’esprit « deux bombes et un satellite », l’esprit de Xi’an, l’esprit des vols spatiaux habités, l’esprit de la lutte contre l’épidémie et l’esprit de l’exploration lunaire, et présentant les histoires marquantes et les réalisations de générations de scientifiques chinois qui ont activement œuvré pour sauver le pays au cours du siècle dernier et en faire une puissance dans les sciences et technologies.

Des échantillons de sol lunaire récupérés par Chang’e-5 en décembre dernier seront également exposés la première fois à Hong Kong, ce qui est attendu avec impatience par de nombreux passionnés de l’espace.


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Source:french.china.org.cn