Envoyer [A A]

La moyenne aisance, un miracle sur le haut plateau tibétain

French.china.org.cn | Mis à jour le 18. 05. 2021 | Mots clés : Tibet,PCC
Une cérémonie de lever du drapeau a été organisée le 28 mars 2021 sur la place devant le palais du Potala, à Lhassa, chef-lieu de la région autonome du Tibet (sud-ouest), afin de célébrer la « Journée d'émancipation des serfs ». (Photos : Zhao Lang/Chinanews)

La région autonome du Tibet vit en cette année 2021 une grande conjonction : le 70e anniversaire de la libération pacifique du Tibet et le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois (PCC), une conjonction qui s’incarne par l’entrée du Tibet dans la société de moyenne aisance à tous égards. 

La signature à Beijing de l’Accord en 17 points (Accord sur les mesures pour la libération pacifique du Tibet entre le gouvernement central populaire et le gouvernement local du Tibet) entre des délégués du 14e dalaï-lama et la République populaire de Chine marque la libération pacifique du Tibet. Le Tibet s’est ainsi définitivement débarrassé du joug impérialiste pour prendre la voie de l’union, du progrès et du développement avec les autres ethnies de la nation chinoise en sauvegardant la souveraineté de l’Etat, l’unification de la nation et l’intégrité territoriale du pays. 

La mise en œuvre de la réforme démocratique a mis fin au régime théocratique de servage féodal, et l’établissement du socialisme et l’autonomie régionale ethnique ont permis au Tibet de réaliser des avancées sociales historiques. Le PCC a fait institué la réforme, l’ouverture et la modernisation, en libérant et en développant considérablement les forces productives, et en améliorant notablement les conditions de vie et de production. 

Depuis 2012, et encore plus depuis le XIXe congrès national du PCC, les efforts dans la lutte contre la pauvreté se sont considérablement intensifiés, à tel point que les zones pauvres du Tibet avaient toutes été tirées de la pauvreté absolue à la fin de l’année 2019 et que la société de moyenne aisance – l’objectif pour le centenaire du PCC – est désormais une réalité sur le plateau tibétain en 2021. La région autonome du Tibet peut maintenant s’enorgueillir de présenter au monde le visage d’une société plus stable, d’une population plus heureuse, d’une d’économie et d’une culture plus prospères, et d’un environnement écologique mieux protégé et plus agréable. 

Il est difficile de s’imaginer le chemin parcouru malgré les vicissitudes politiques entre 1951 et 1965, puis les énormes difficultés socio-économiques à surmonter depuis. La résolution des questions politiques étaient un préalable au développement. En 1959, l’Armée populaire de libération met fin à une rébellion et un nouveau comité préparatoire pour l’établissement de la région autonome du Tibet entame la réforme démocratique, qui va éradiquer l’ancien système féodal et entamer la redistribution des terres.  C’est le 1er septembre 1965 que la région autonome du Tibet est officiellement instituée. 

Cette page d’émancipation des Tibétains tournée, il fallait ouvrir le Tibet à la modernisation et au développement. La région va bénéficier de la politique de réforme et d’ouverture dans les années 1980, et prendre réellement son envol dans les années 2000. Un projet emblématique de cette période est la construction de la voie de chemin de fer Qinghai-Tibet, inaugurée le 1er juin 2006. Un projet colossal aux ambitions technologiques immenses qui permettait le désenclavement de la région et son ouverture définitive et irréversible à l’hinterland chinois et au reste du monde. 

Depuis son XVIIIe congrès national en 2012, en accordant la priorité à l’éradication de la pauvreté, le PCC a renforcé et approfondi son aide au Tibet mettant en place des jumelages avec des régions développées de Chine et développé de manière créative les activités visant à encourager les entreprises à contribuer au développement de la région autonome. Ainsi, la veille de son centenaire, le PCC a permis au Tibet de remporter une « victoire totale » dans la lutte contre la pauvreté grâce notamment à aides et des mesures d’assistance ciblées accordées aux plus démunis, en répondant aux besoins fondamentaux des Tibétains de toutes origines et en leur garantissant l’accès à l’enseignement obligatoire, aux soins médicaux de base et à un logement sûr et décent. 

Il serait trop long d’énumérer les avancées majeures, les percées remarquables et les progrès  du quotidien dont bénéficient maintenant les Tibétains et qui leur permettent de mener désormais une existence que leurs grands-parents n’auraient sans doute jamais pu imaginer et qui les tournent résolument vers l’avenir et le développement. 

En ce double anniversaire, deux chiffres méritent simplement d’être rappelés : les 628 000 personnes démunies enregistrées dans le fichier centralisé et les 74 districts et arrondissements démunis de la région autonome du Tibet étaient officiellement tirés de la pauvreté absolue en 2019. Les résultats de la lutte contre la pauvreté sont constamment consolidés pour éviter que la pauvreté ne refasse son apparition. 

La réforme démocratique entamée en 1951 a pleinement contribué à aider le Tibet à passer le millénaire, et en cette année du centenaire du PCC, la lutte résolue qu’il a menée contre la pauvreté a considérablement amélioré le mode de vie des Tibétains et renforcé encore plus la cohésion sociale et la confiance en Chine. Avec la moyenne aisance devenue réalité, un miracle a ainsi été accompli sur le plateau tibétain. 


par Jacques Fourrier (L’auteur est un journaliste et commentateur français basé à Beijing) 


Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source:french.china.org.cn