Le 7 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a accordé son autorisation pour une utilisation en urgence du vaccin contre le COVID-19 fabriqué par le groupe pharmaceutique chinois Sinopharm. Il s’agit du premier vaccin contre le COVID-19 issu d’un pays non occidental approuvé par l’OMS dans le domaine de la sécurité, de l’efficacité et de la qualité. Parallèlement, un autre vaccin chinois, celui du laboratoire Sinovac, est en évaluation finale pour une autorisation en urgence.

L’autorisation accordée par l’OMS au vaccin chinois a mis fin aux critiques.

En décembre de l’année dernière, Sinopharm a soumis à l’OMS des documents afin de faire obtenir à son vaccin une homologation d’urgence. L’OMS s’est ensuite rendue en Chine pour évaluer tous les aspects du vaccin de Sinopharm. Dans sa Déclaration du 7 mai, l’OMS a expliqué que la qualité, la sécurité et le risque du vaccin, le plan de gestion d’urgences, les conditions d’utilisation du vaccin telles que pour le stockage, ainsi que les installations de production sur le terrain avaient tous été pris en compte dans l’évaluation des vaccins d’urgence et que celle du vaccin de Sinopharm avait été effectuée par une équipe composée d’experts de l’OMS et de l’extérieur. Au cours de l’évaluation, Sinopharm a également tenu plusieurs réunions avec l’équipe d’experts de l’OMS pour répondre à ses questions et lui soumettre des documents supplémentaires. Cette procédure longue et fastidieuse peut justifier le fait que l’évaluation de l’OMS fasse autorité.

Des pays occidentaux, dont les États-Unis, ont souvent émis des doutes contre le vaccin chinois sur son efficacité et sa sécurité. L’homologation de l’OMS est importante pour éliminer les effets négatifs des fausses informations sur le vaccin chinois et lui apporter la confiance de plus de pays. Selon le Financial Times, la décision de l’OMS a augmenté l’influence du vaccin chinois et a également prouvé sa sécurité.

L’autorisation accordée par l’OMS au vaccin chinois aidera à combler le manque de vaccins dans le monde.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé lors d’une conférence de presse le 7 mai : « Le programme COVID-19 Vaccines Global Access (COVAX) aurait dû fournir 2 milliards de doses de vaccin au monde cette année. Mais seules 54 millions de doses ont été livrées à cause des insuffisances de capacités de production et de l’accumulation de vaccins dans les pays développés. Nous faisons maintenant face à une grave pénurie de vaccins ».

Contrairement à de nombreux pays participant au programme COVAX, dont la situation épidémique est grave et dont les vaccins produits ne sont pas disponibles sur le marché international, la Chine a bien contrôlé l’épidémie à l’intérieur de ses frontières et peut efficacement soutenir la mise en œuvre du programme Covax tout en faisant progresser la vaccination nationale de manière ordonnée et régulière.

Lors de la conférence de presse sur le mécanisme conjoint de prévention et de contrôle, le Conseil des affaires d’État a révélé que la Chine avait fourni au monde plus de 100 millions de doses de vaccin contre le COVID-19, qu’au moins 69 pays en développement avaient reçu l’aide de la Chine en matière de vaccins, et qu’au moins 43 pays avaient importé des vaccins chinois. Lors du Forum de Boao pour l’Asie 2021, Zheng Zhongwei, chef du groupe de travail pour le développement de vaccins dans le cadre du mécanisme conjoint de prévention et de contrôle du Conseil des affaires d’État et directeur du Centre de recherche sur le développement des sciences et technologies médicales et des médicaments de la Commission chinoise de la santé, a déclaré que la Chine pourrait produire près de 5 milliards de doses de vaccin contre le COVID-19 par année. Il a estimé que cette année, la production de vaccin de la Chine dépasserait les 3 milliards de doses. Dans le deuxième semestre de cette année, la Chine fournira davantage de doses de vaccin au monde par l’intermédiaire de mécanismes multilatéraux et bilatéraux. Yin Weidong, président et chef de Sinovac, avait déclaré en avril que Sinovac avait fourni au total 260 millions de doses de vaccin contre le COVID-19, dont 60% à l’extérieur de la Chine.

La Chine a la capacité et a également la volonté de contribuer à la lutte contre la pandémie mondiale. Après avoir obtenu l’autorisation de l’OMS pour son vaccin, la Chine libérera à coup sûr sa capacité de production et aidera le monde à se sortir de la pénurie de vaccins.

L’autorisation accordée par l’OMS au vaccin chinois accéléra la popularisation des vaccins dans le monde.

Les problèmes mondiaux concernant les vaccins consistent non seulement à un manque, mais aussi un fossé de vaccination entre les pays.

L’OMS a indiqué que plus de 1,1 milliard de doses de vaccin contre le COVID-19 avaient été administrées dans le monde au 5 mai, mais que plus de 80% d’entre elles l’avaient été pour la population de pays à revenu élevé et à revenu intermédiaire supérieur. Le taux de vaccination est seulement de 0,3% dans les pays à revenu inférieur. Cela est lié non seulement au fait que certains pays conservent trop de doses de vaccins, qui sont des ressources limitées, mais aussi aux exigences strictes dans le domaine du stockage et du transport des vaccins qui ont été auparavant approuvés sur la liste des vaccins d’urgence. En matière de température, par exemple, le vaccin de Moderna doit être stocké à -20°C et le vaccin de Pfizer à -70°C. Mais la température de stockage du vaccin de Sinopharm est de 2°C à 8°C. Elle peut être obtenue par la chaîne du froid existante et même dans un réfrigérateur domestique. En outre, le vaccin de Sinopharm est le premier à porter un petit autocollant sur chaque fiole, qui change de couleur si elle est exposée à la chaleur. Le personnel soignant peut ainsi facilement savoir si le vaccin peut être utilisé en toute sûreté.

Le magazine britannique Nature a avancé que le vaccin chinois contre le COVID-19 était le seul vaccin disponible pour de nombreux pays et régions du monde. Aujourd’hui, le vaccin chinois, qui a peu de conditions d’utilisation, a été approuvé par l’OMS. L’accessibilité des vaccins a ainsi été accrue. Les pays, surtout ceux en voie de développement, ont un autre choix. Le programme COVAX de l’OMS peut également en profiter pour distribuer massivement ce vaccin dans les pays à revenu inférieur.

Il vaut mieux agir que parler. Alors que des pays se disputent sur la distribution de vaccins, la Chine s’est toujours engagée à construire une ligne de défense mondiale contre la pandémie. Elle prend des actions afin de tenir son engagement de construire une communauté de santé pour l’humanité et d’assumer les responsabilités d’une grande puissance.