De la peinture à l’encre à la protection de la faune sauvage

Atténuer le choc entre l’homme et les animaux 

De plus en plus d’animaux sauvages sont présents à Beijing avec l’amélioration de l’environnement écologique. « Il y a maintenant plus de 10 000 oiseaux migrateurs à Beijing, notamment des cygnes et des grues grises, ainsi que des sangliers et des goraux, et même les léopards de Chine du Nord reviennent. »

L’augmentation de la population des animaux sauvages enthousiasme les volontaires de la station, mais en même temps, leur apporte un nouveau problème, à savoir comment résoudre le conflit entre l’homme et les animaux. Par exemple, les cigognes noires autour de la station de la rivière Juma avaient l’habitude de s’attaquer aux alevins dans les élevages de carpes. Le bruit des pétards et les drapeaux colorés ne suffisaient pas à résoudre le problème. Les bénévoles ont alors appris que la cigogne noire se nourrissait dans les zones humides peu profondes. Ils ont donc aidé les éleveurs à approfondir leurs étangs pour élever les alevins. Après cela, la cigogne noire est retournée dans les criques pour se nourrir et le problème a été résolu.

Les Mesures de la municipalité de Beijing sur l’indemnisation des pertes causées par les principaux animaux sauvages terrestres protégés promulguées et entrées en vigueur le 1er avril 2009 stipulent qu’une compensation économique de la part du gouvernement local peut être obtenue pour les dégâts sur les cultures ou autres pertes causées par la faune terrestre protégée, facilitant le travail des volontaires. 

Le groupe de jeunes en tenue de camouflage de la station forme maintenant une famille avec les villageois environnants, et les restaurants de gibier des alentours ont également été transformés pour observer les oiseaux. Quand les villageois recueillent des animaux sauvages blessés, ils contactent désormais la station. Jusqu’à présent, elle a sauvé plus de 2 700 animaux sauvages nationaux de niveau 1 et 2.