![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
[A A] |

Le fabricant chinois d’articles de sports Anta Sports a annoncé mercredi qu’il entamerait le processus pour quitter la Better Cotton Initiative (BCI, une organisation basée en Suisse promouvant de meilleures normes dans la culture du coton) et continuerait à utiliser du coton produit dans la région autonome ouïgoure de Xinjiang.
L’entreprise a fait cette annonce après que la BCI a décidé de suspendre les licence du coton provenant du Xinjiang au motif qu’il est devenu de plus en plus difficile de réaliser des audits en bonne et due forme dans la région, faisant écho aux accusations occidentales de travail forcé dans la région.
Le ministère chinois des Affaire étrangères a réfuté ces accusations présomptueuses de « génocide » et de « travail forcé », les qualifiant de mensonges inventés faisant partie des mascarades hideuses concoctées par quelques politiciens, médias et chercheurs de pays occidentaux, qui tentent de dénigrer la Chine.
Lundi, à la suite des sanctions adoptées unilatéralement par l’Union européenne sur des individus et des entités de Chine, le pays a décidé de sanctionner 10 individus et 4 entités de l’Union européenne, qui nuisent gravement à la souveraineté et aux intérêts de la Chine, et répandent de façon pernicieuse des mensonges et de fausses informations.
« Nous avons pris acte de la déclaration de la BCI. Nous sommes profondément préoccupés par ce sujet et [Anta] a entamé le processus pour quitter l’organisation », a signalé l’entreprise dans un communiqué.
« En tant qu’entreprise dévouée à la protection environnementale, Anta est devenue membre de la BCI. L’objectif de notre coopération était de promouvoir le développement durable de la culture et de l’approvisionnement du coton à l’échelle mondiale, pour les producteurs de coton et la protection environnementale », a-t-elle précisé.
« Nous avons acheté et utilisé du coton produit en Chine, y compris dans la région de Xinjiang, et nous continuerons à acheter et utiliser du coton chinois », a-t-elle également fait savoir.
D’après le site officiel de la BCI, l’organisation comporte 2100 membres à travers le monde, dont près de 500 sont basés en Chine, incluant 5 vendeurs et marques, et 485 fournisseurs et fabricants.
Mercredi, la marque H&M a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux chinois, lorsqu’elle a indiqué qu’elle ne travaillerait plus avec les usines de production de vêtements situées dans le Xinjiang et qu’elle ne se fournirait plus en coton de cette région.
Dans un communiqué, H&M a expliqué qu’en raison du retrait de la licence de la BCI pour le coton produit dans le Xinjiang, la production de H&M ne s’approvisionnerait plus dans cette région.
Cette annonce malvenue de H&M a immédiatement provoqué la colère des internautes chinois, qui ont appelé au boycott de l’entreprise en Chine, certains demandant même à la marque de « partir du marché chinois ».
« La BCI a établi un jugement vraiment déplorable basé sur de fausses informations et des mensonges. Le communiqué de H&M se base sur ce mauvais jugement, qui a provoqué un large mécontentement auprès des internautes chinois. […] Ce n’est pas que les Chinois rejettent les droits de l’Homme, mais ils s’opposent résolument aux mensonges éhontés », analyse Shen Yi, un professeur de la Faculté des relations internationales et des affaires publiques de l’Université Fudan.
« [La BCI et H&M] ne feraient pas une telle erreur, s’ils se rendaient au Xinjiang en personne. […] La raison pour laquelle le monde occidental a un tel sentiment vis-à-vis du coton est en quelque sorte suscitée par les Etats-Unis. Ils ont une vision biaisée de la Chine », ajoute-t-il.
| Source:french.china.org.cn | ![]() |
|
![]() |