[A A] |
Avec la confiance accordée aux vaccins anti-COVID-19 chinois par un nombre croissant de pays du Moyen-Orient, d'Asie du Sud et d'Europe de l'Est, la Chine a obtenu à ce jour des contrats pour plus de 500 millions de doses de vaccins provenant de 16 pays et régions.
Le Pakistan a ainsi approuvé le vaccin anti-COVID-19 de la société chinoise CanSinoBio pour une utilisation d'urgence dans le pays, a annoncé le 12 février le ministre de la Santé du Pakistan Faisal Sultan, ce qui en fait le deuxième pays à approuver ce vaccin à dose unique après le Mexique le 10 février. Le premier lot de 35 millions de doses du vaccin CanSino est arrivé le lendemain au Mexique pour soutenir la campagne de vaccination locale.
Ailleurs, la Bolivie, les Philippines et la Hongrie ont toutes confirmé le 11 février qu'elles recevraient des lots de centaines de milliers de doses de Chine en février.
Le bureau du Premier ministre hongrois avait annoncé le 8 février que la Hongrie deviendrait le premier pays de l'Union européenne à recevoir la semaine suivante 500 000 doses de vaccin anti-COVID-19 produites par la société pharmaceutique publique chinoise Sinopharm, et qu’elle prévoyait de commencer la vaccination dès que possible.
De son côté, le président bolivien Luis Arce a déclaré le 11 février qu'une campagne de vaccination de masse commencerait ce mois-ci, à la suite d'un accord signé plus tôt dans la journée avec la Chine pour la fourniture du vaccin de Sinopharm, tandis que la Serbie a reçu un demi-million de doses de Sinopharm le 10 février, s’ajoutant au million déjà livré en janvier.
Dans le même temps, le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé le 11 février sur ses comptes de médias sociaux qu'il avait reçu sa seconde dose du vaccin anti-COVID-19 chinois produit par Sinovac. Selon le ministère turc de la Santé, le nombre de personnes ayant reçu leur première dose du vaccin chinois Sinovac en Turquie a dépassé les 3 millions le 12 février.
Certains pays d'Asie du Sud-Est ont également donné leur feu vert aux vaccins chinois pour une utilisation d'urgence, l’Administration des produits alimentaires et médicamenteux du Myanmar ayant autorisé l'utilisation d'un vaccin anti-COVID-19 de fabrication chinoise, a déclaré le 11 février le commandant en chef des services de défense du Myanmar, le général en chef Min Aung Hlaing.
Le Laos et le Brunei ont également reçu des envois de doses données de Chine ces derniers jours, ont rapporté les médias.
Certains pays africains, dont la plupart sont des pays en développement, ont pour leur part déclaré qu'ils étaient en pourparlers avec la Chine dans l'espoir d'obtenir plus de doses de vaccins anti-COVID-19 dans le cadre de la course mondiale aux injections particulièrement recherchées.
La Guinée équatoriale a annoncé le 11 février que 100 000 doses données du vaccin Sinopharm étaient arrivées, devenant ainsi le premier lot d'aide vaccinale de la Chine livrée au continent africain.
L'Afrique du Sud a quant à elle interrompu le déploiement du vaccin anti-COVID-19 d'AstraZeneca début février après que des données préliminaires ont révélé qu'il offrait une protection minimale contre les infections légères et modérées d'une nouvelle souche de coronavirus à propagation rapide détectée pour la première fois dans le pays. Les médias sud-africains ont rapporté que le gouvernement local est également en discussions avec des fabricants de vaccins en Chine, en Russie et dans d'autres pays comme choix alternatifs.
Le ministre nigérian des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama a confirmé le 5 février que des pourparlers étaient en cours avec la Chine pour obtenir de grandes quantités de vaccins anti-COVID-19, alors que le pays cherche désespérément à obtenir 100 000 doses de vaccin Pfizer via l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, le partenariat mondial de la santé mondiale de l'OMS dédié à la « vaccination pour tous ».
Enfin, a annoncé le 9 février la ministre zimbabwéenne de l'Information Monica Mutsvangwa, un lot de vaccins anti-COVID-19 fournis par la Chine arrivera comme prévu le 15 février à Harare, la capitale du Zimbabwe, ajoutant que le vaccin, dont 200 000 doses seront livrées, a été produit par Sinopharm.
Source:french.china.org.cn |