Envoyer [A A]

Plus de 100 millions de Chinois ne retourneront pas dans leur ville natale pour la fête du Printemps

French.china.org.cn | Mis à jour le 09. 02. 2021 | Mots clés : fête du Printemps 
Liu Huan, infirmière à l'hôpital de santé maternelle et infantile du district de Shijingshan, à Beijing, prélève un échantillon d'acide nucléique sur un visiteur. Il s'agit de la première fête du Printemps que la jeune femme âgée de 27 ans passe loin de sa ville natale de Baoding, dans la province du Hebei (nord de la Chine). Elle célébrera le festival avec sa sœur qui habite également la capitale. (Li Hao / Global Times)


La prochaine fête du Printemps, qui tombe le 12 février, sera très spéciale pour les Chinois.

Compte tenu des besoins de prévention de l’épidémie de COVID-19, cette année, plus de 100 millions de Chinois resteront là où ils travaillent pour célébrer le Nouvel An chinois, au lieu de retourner dans leurs villes d'origine, une tradition qui existe pourtant depuis les temps les plus anciens.

L'épidémie actuelle n'est pas encore complètement terminée en Chine. Il y a eu plusieurs résurgences du COVID-19 en clusters dispersés au cours des derniers mois dans le pays. C’est pourquoi de nombreuses personnes ont décidé de rester dans la ville où elles travaillent et vivent pendant les vacances, et le gouvernement a exhorté les régions locales à veiller à ce que ceux qui restent sur place passent une bonne et heureuse année.

Les journalistes du Global Times ont rendu visite à certaines de ces personnes qui ont choisi de ne pas partir pendant leurs congés.

Parmi eux, il y a des gens qui travaillent en première ligne de la prévention du virus, devant rester vigilants à tout moment pour assurer la sécurité des personnes ; il y a des employés de bureau qui se sont portés volontaires pour rester dans la ville où ils travaillent, afin de réduire les risques de propagation du virus dans les transports ; et il y a aussi des gens dont le devoir est de faire fonctionner la ville normalement, comme les livreurs, les concierges ou les agents de sécurité.

« Si nous pouvions apporter une petite contribution à la lutte contre le virus, cela en vaudrait la peine », a écrit un internaute. « Ma famille comprend ma décision. Mon père m'a dit : "tu reviendras quand la situation épidémique sera meilleure. Je préparerai le meilleur alcool et les meilleurs plats pour t‘accueillir" ».

1   2   3   4   5   6   7   8   >  


Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source:french.china.org.cn