Envoyer [A A]

L’APN condamne l’ingérence des Etats-Unis sur le Tibet

French.china.org.cn | Mis à jour le 31. 12. 2020 | Mots clés : Tibet,Etats-Unis,APN

Mercredi, l’Assemblée populaire nationale (APN, l’assemblée législative suprême de Chine) s’est fortement opposée à l’adoption par les Etats-Unis d’un projet de loi de financement pour l’année budgétaire 2021, qui contient des contenus négatifs liés à la Chine. Les clauses mises en cause portent sur la région autonome de Tibet, Taiwan, Hong Kong et la région autonome ouïgoure de Xinjiang. D’après la Commission des affaires étrangères de l’APN, celles-ci nuisent gravement aux intérêts nationaux de la Chine et constituent une interférence grossière dans les affaires internes de la Chine.

« La liberté de croyance religieuse des Tibétains est sauvegardée et les droits des temples et des moines bouddhistes tibétains sont pleinement garantis », souligne la Commission.

Dans le cadre d’un plan majeur de 2300 milliards de dollars (1870 milliards d’euros) pour financer le gouvernement fédéral des Etats-Unis et apporter une aide longtemps retardée face au coronavirus, la « Loi de 2020 sur la politique et le soutien au Tibet » a également été adoptée dimanche dernier aux Etats-Unis, afin d’encourager les interférences extérieures dans le processus visant à nommer le prochain Dalaï-Lama.

« Les conflits entre la Chine et la clique du Dalaï-Lama ne sont jamais des questions ethniques, religieuses ou de droits de l’homme. Ils concernent la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, qui sont des questions de principe fondamentales », rappelle la Commission.

Mercredi, le corps législatif de la région autonome de Tibet a lui aussi exprimé une forte indignation vis-à-vis de l’adoption de cette loi, qui envoie un signal extrêmement néfaste aux forces séparatistes tibétaines : « Le système de réincarnation du Dalaï-Lama dure depuis plusieurs siècles. Le 14e Dalaï-Lama a été sélectionné et nommé en suivant ce système. Sa nomination a en outre obtenu l’approbation du gouvernement central. […] L’intention des Etats-Unis d’interférer dans la procédure normale de réincarnation des Bouddhas vivants sous le prétexte des droits de l’homme et de la région va provoquer l’instabilité dans la région », affirme le Comité permanent de l’Assemblée populaire de la région autonome de Tibet.

Cette loi appelle par ailleurs à l’établissement d’un consulat américain au Tibet et interdit l’établissement par la Chine de tout nouveau consulat aux Etats-Unis, tant que Washington n’aura pas obtenu son propre avant-poste diplomatique au Tibet.

« Certains politiciens au Congrès américain ignorent les faits objectifs et dénigrent les politiques de la Chine liées au Tibet, exposant pleinement leur intention d’utiliser les problématiques liées au Tibet pour interférer dans les affaires internes de la Chine et d’endiguer le développement de la Chine », ajoute la Commission des affaires étrangères de l’APN.

De plus, certaines clauses de cette loi soutiennent les éléments recherchant « l’indépendance de Taïwan » et dénigrent gratuitement les politiques et les mesures de la Chine pour préserver la prospérité et la stabilité à Hong Kong et dans le Xinjiang. Selon la Commission, « la tentative par la partie américaine d’endiguer le développement chinois et de saboter la sécurité nationale et la sécurité sociale de la Chine avec ces mesures est vouée à l’échec ».

L’Association de Chine pour la préservation et le développement de la culture tibétaine, une ONG chinoise, est pour sa part résolument opposée à la déformation et au dénigrement de la situation des droits de l’homme au Tibet, ainsi qu’à cette loi de financement des Etats-Unis. L’association « n’acceptera jamais et s’oppose fermement à cette pratique des Etats-Unis », indique-t-elle dans un communiqué.

« Cette année marque le 69e anniversaire de la libération pacifique du Tibet. La région autonome a réalisé de grands progrès dans la cause des droits de l’homme au cours de ces 69 dernières années. […] Après avoir accompli sa libération pacifique, le Tibet a adopté une réforme démocratique qui a permis à 1 million de serfs de bénéficier des droits de l’homme et établi le système d’autonomie ethnique régionale », rappelle-t-elle.

La région du Tibet a accompli un développement économique et social rapide, soutenant une croissance du PIB à deux chiffres pendant plus de 20 années consécutives. L’espérance de vie moyenne de la population au Tibet est passée de 35,5 ans en 1951 à 70,6 ans aujourd’hui. Au fil des années, la culture tibétaine a également enregistré un développement et une prospérité considérables, note l’association.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source:french.china.org.cn