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Une villageoise tisse un produit en laine dans le canton de Pumaqangtang du comté de Nagarze à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 16 avril 2020. Pumaqangtang, le canton le plus haut de Chine, est situé à une altitude moyenne de 5 373 mètres, avec des niveaux d'oxygène inférieurs à 40% de ceux que l’on trouve au niveau de la mer. Autrefois, les villageois vivaient ici dans des maisons de terre et de pierre sans électricité, ni eau courante, légumes ou fruits disponibles. Ces conditions de vie difficiles ont continué jusqu'aux années 1970.
De nos jours, tous les villageois de Pumaqangtang ont emménagé dans de meilleures résidences. Par rapport au passé, les nouvelles maisons en briques et béton sont plus solides, plus chaudes et plus spacieuses. Chaque ménage a désormais accès à l'électricité et à l'eau, et possède sa propre petite cour et ses toilettes. Tous les villages du canton disposent aussi de maternelles, de cliniques, de chambres à oxygène et d'autres installations. Le taux de scolarisation des enfants d'âge scolaire et le taux d’assiduité des élèves du primaire ont tous deux atteint 100%.
De même, grâce à la mise en œuvre de stratégies ciblées, le gouvernement local a développé des industries d'élevage spécialisées pour aider à augmenter les revenus des villageois. Le revenu net annuel par habitant du canton a atteint 15 323 yuans (1 927 euros) en 2019 et devrait dépasser 17 000 yuans (2 138 euros) cette année. Le Tibet a accompli l'exploit historique d'éradiquer la pauvreté absolue. À la fin de 2019, le Tibet avait sorti 628 000 personnes de la pauvreté et retiré 74 zones de niveau comté de la liste de la pauvreté. (Jigme Dorje / Xinhua)
Source:french.china.org.cn |