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Les accusations de « travail forcé » réfutées au Xinjiang

French.china.org.cn | Mis à jour le 27. 10. 2020 | Mots clés : Xinjiang

La politique de réduction de la pauvreté dans la région autonome ouïgoure de Xinjiang répond aux besoins de la population et en aucun cas, il n’existe de « travail forcé » dans la région, affirme un rapport publié lundi par l’Institut des droits de l’homme de l’Université de sciences politiques et droit du Sud-Ouest, situé à Chongqing.

Ce rapport est la dernière réponse en date face aux affirmations de certains laboratoires d’idées américains et australiens, qui accusent la Chine de contraindre en masse les minorités ethniques du Xinjiang au travail forcé sous couvert de projets de réduction de la pauvreté.

Le rapport réfute ces accusations et souligne que le droit chinois interdit rigoureusement le travail forcé. Tous les employés du Xinjiang ont choisi de leur plein gré de rechercher un emploi ailleurs, ce qui leur a permis d’améliorer grandement leur situation économique et leur qualité de vie, mais aussi de bénéficier de plus d’opportunités de développement.

L’institut a mis en place une équipe de recherche et d’enquête, qui a réalisé des enquêtes sur le terrain, ainsi que des études et des entretiens en profondeur avec des travailleurs migrants originaires du Xinjiang. Cette recherche se base sur l’analyse objective de la situation actuelle du problème de pauvreté au Xinjiang, sans aucun préjugé.

L’environnement difficile au Xinjiang a durement restreint le développement de la région et constitue le facteur majeur engendrant la pauvreté. L’agriculture reste un pilier économique dans la région, mais la part de la valeur ajoutée dans ce secteur diminue, rendant de plus en plus difficile pour les agriculteurs et les éleveurs de sortir de la pauvreté par le biais du développement agricole.

Alors que les revenus par habitant continuent de croître dans la région, l’écart relatif de la pauvreté est de plus en plus important et il est difficile pour les habitants ruraux d’augmenter leurs revenus, souligne le rapport.

Au mois de mars, l’équipe de recherche a réalisé une étude sur la situation de l’emploi des membres du groupe ethnique des Ouïgours et interviewé de nombreux travailleurs migrants dans d’autres parties de la Chine. Ses résultats contredisent les accusations des laboratoires d’idées occidentaux et montrent que les travailleurs migrants, qui travaillaient initialement dans l’agriculture et l’élevage, souhaitaient travailler ailleurs pour obtenir des revenus plus élevés et bénéficier de meilleures opportunités de développement.

D’après cette enquête, les revenus mensuels pour 84 % de ces travailleurs migrants se trouvent dans une fourchette allant de 3501 yuans à 5000 yuans (440-630 €), alors qu’ils n’auraient pas pu dépasser les 1500 yuans en continuant à travailler dans l’agriculture.

« Après une période de travail en ville, les travailleurs migrants élargissent leurs horizons, accumulent des compétences, des connaissances, ainsi que des expériences d’investissement et de gestion, puis ils retournent dans leurs villes d’origine pour lancer leurs propres entreprises », note le rapport, qui précise que cela a permis de renforcer l’entrepreneuriat au Xinjiang.

Le Xinjiang a formulé des lois en faveur de la réduction de la pauvreté pour protéger le droit de la population locale à vivre à l’abri de la pauvreté. C’est la raison pour laquelle les accusations des laboratoires d’idées sont « fausses voire biaisées », conteste le rapport : « Ils ignorent la situation actuelle de la pauvreté au Xinjiang et les besoins réalistes de la population dans leur poursuite d’une vie heureuse. Ils déforment le plan de réduction de la pauvreté et les mesures de soutien à l’emploi en Chine », souligne le rapport.

Ce n’est pas la première fois que les études chinoises réfutent les accusations occidentales de « travail forcé » au Xinjiang. Un rapport publié le 20 octobre par le Centre de recherche sur le développement du Xinjiang a découvert qu’un nombre croissant de travailleurs du Xinjiang cherchaient volontairement un emploi dans des zones plus développées, afin d’obtenir de meilleurs salaires et de meilleures conditions de vie.

Le dernier rapport montre qu’à Aybagh, un village de la préfecture de Kashgar, 1288 personnes sur 1509 en âge de travailler étaient prêtes à chercher des opportunités d’emploi en-dehors du village, soit 85 % de la main d’œuvre locale. Par ailleurs, 1493 personnes sur les 1699 en âge de travailler dans trois villages du xian de Hotan sont également prêtes à partir pour trouver un emploi, soit 88 % de la main d’œuvre locale.

Selon le rapport, « cela signifie que 86,5 % de la main d’œuvre dans quatre villages est prête à chercher un emploi en-dehors de leur ville d’origine, ce qui indique que les minorités ethniques ont une forte volonté de travailler ailleurs volontairement ».

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Source:french.china.org.cn