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La liberté de parole à Hong Kong reste inchangée

French.china.org.cn | Mis à jour le 09. 09. 2020 | Mots clés : Hong Kong

Mardi, la cheffe de l’Exécutif hongkongais Carrie Lam Cheng Yuet-ngor a déclaré qu’elle défendait fermement la liberté d’expression et de la presse à Hong Kong, tant que celle-ci était conforme à la loi.

En réponse à une question concernant l’arrestation dimanche dernier du vice-président du Parti du pouvoir populaire, Tam Tak-chi, et le droit de la population à critiquer la cheffe de l’Exécutif, Carrie Lam a balayé les remarques selon lesquelles la liberté de la presse serait limitée à Hong Kong.

« A Hong Kong, il y a chaque jour d’innombrables critiques du gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong, de la cheffe de l’Exécutif et des autres responsables politiques dans les journaux, les médias numériques et Internet », a-t-elle fait remarquer, ce qui montre le droit du peuple à critiquer le gouvernement. 

Carrie Lam a ajouté que les lois concernées n’étaient pas différentes d’avant 1997 et que les agences de maintien de l’ordre public prenaient des mesures contre les personnes qui enfreignaient la loi, ce qui n’a rien à voir avec la liberté d’expression. 

Carrie Lam a souligné qu’il n’existait pas de « liberté absolue » en matière d’expression publique et que la population devait suivre les restrictions dans le cadre des circonstances spécifiques prescrites par la loi. 

Lors de son arrestation par la police à son domicile, Tam Tak-chi a crié aux journalistes à proximité qu’il était ciblé pour ses discours prononcés entre mars et juillet, a rapporté le site d’information Stand News basé à Hong Kong. 

La police locale a par la suite expliqué que Tam Tak-chi faisait initialement l’objet d’une enquête pour des infractions à la Loi sur la sécurité nationale pour Hong Kong, mais qu’après consultation du Département de la Justice, elle l’avait arrêté pour ses remarques séditieuses en public.

D’après la police, entre la fin du mois de juin et le mois d’août de cette année, Tam Tak-chi a organisé 29 discours publics sous couvert de faire de la « prévention épidémique », tout en visant à inciter à la haine et au mépris du gouvernement de la RAS de Hong Kong au sein de la population.

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Source:french.china.org.cn