Beijing n’a plus de zone épidémique à haut risque un mois après l’apparition d’un nouveau foyer d’infection

Les autorités municipales de Beijing ont annoncé lundi que la seule zone à haut risque épidémique – Huaxiang, située dans le district de Fengtai – avait abaissé son niveau de risque à « moyen », portant à sept le nombre total de zones à risque moyen dans la capitale.

La situation épidémique actuelle dans la capitale s'améliore et la situation est davantage prévisible, mais l'épidémie n'est pas encore terminée, a déclaré Xu Hejian, porte-parole du gouvernement municipal de Beijing, lors du briefing quotidien de lundi.

M. Xu a indiqué que Beijing ne relâchera pas son état d’esprit et ses normes dans ses efforts de prévention et de contrôle de l’épidémie.

Des mesures de prévention et de contrôle régulières et précises seront maintenues, en particulier dans les zones densément peuplées où la protection quotidienne – telle que la surveillance de la température ainsi que la désinfection et la stérilisation de l'environnement – se poursuivra. La capitale n'a signalé aucun nouveau cas de COVID-19 ni aucune infection suspectée ou asymptomatique dimanche, marquant ainsi le septième jour consécutif sans nouveau cas confirmé, selon la commission municipale de la santé.

D'un point de vue épidémiologique, ce n'est que lorsqu'il n'y a pas de nouveaux cas durant deux périodes d'incubation, soit 28 jours, que l’on peut prouver l'absence de virus, a déclaré un expert du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de Beijing.

Depuis le 11 juin, date à laquelle le premier cas lié au marché de Xinfadi a été signalé, Beijing a enregistré un total de 335 infections, parmi lesquelles 109 personnes ont été guéries et sont sorties des hôpitaux. Les 226 autres personnes sont encore hospitalisées, et 18 cas d’infection asymptomatique sont sous observation médiale.

Toute personne dans le pays détenant un code QR de santé vert et dont la température corporelle est normale peut entrer et sortir de Beijing, à l'exception des personnes des zones à risque élevé et moyen. Les tests d'acide nucléique ne sont pas requis.