Shi Ronghuai, membre du Comité national de la CCPPC de Hong Kong : la renaissance de Hong Kong a besoin d’unité après l’épidémie

Sze Wing Wai, membre du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) de Hong Kong et président honoraire permanent de l’Association des industriels chinois de Hong Kong, qui participera pour la huitième fois aux « deux sessions » de l’Assemblé populaire nationale, a déclaré dans un récent entretien téléphonique qu’en plus des propositions pour le développement du secteur manufacturier, il accordera une attention particulière aux opinions de toutes les parties pour  savoir comment Hong Kong pourra s’en sortir après l’épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus. Il estime qu’après la « tempête de l’amendement »,  et pour restaurer la confiance des Hongkongais, il est nécessaire que Hong Kong commence en partant d’elle-même et réunisse de nouveau tous les forces de la société hongkongaise.

« Comment inciter les compatriotes de la partie continentale à venir à Hong Kong pour visiter, consommer, investir, faire des affaires et comment les attirer à l’avenir ? », a demandé Sze Wing Wai. Après l’épidémie, la voie de Hong Kong pour s’en sortir passera inévitablement par le développement économique, et le secteur manufacturier affaibli devra toujours compter sur la partie continentale. Bien que les secteurs comme le tourisme et la restauration ne contribuent pas énormément à l’économie de Hong Kong, ils proposent des emplois qui permettent à de nombreux employés de survivre.

« Hong Kong était à l’origine une ville très amicale, mais après la tempête de l’an dernier, pour savoir comment restaurer la confiance, je pense que nous devons toujours partir de nous-mêmes », a-t-il affirmé. Pour savoir comment modifier le point de vue des compatriotes de la partie continentale à l’égard de Hong Kong, cela nécessite des efforts pour trouver des solutions. Pour savoir comment compenser la scission au sein de la société hongkongaise depuis 2014 et rassembler tout le monde, c’est la direction que doivent prendre ces efforts.

« Personne ne souhaite de jusqu’auboutisme », a estimé Sze Wing Wai,  qui pense que les gens qui veulent vraiment le bien de Hong Kong  ne devraient rien faire qui puisse nuire aux intérêts d’ensemble de Hong Kong. Il souhaite que la société hongkongaise examine rationnellement les dégâts causés par la « tempête de l’amendement », et espère également qu’elle sera moins hostile et haineuse.

Sze Wing Wai prépare une proposition sur la façon de stimuler la consommation post-épidémique à Hong Kong. Il a remarqué que le gouvernement de la région administrative spéciale avait alloué 10 000 dollars de Hong Kong à tous. Il est très important de stimuler le désir des Hongkongais d’utiliser cette somme pour consommer. Peut-être sera-t-il possible de créer une plateforme pour les centres commerciaux de différents groupes afin de connaître les préférences de chacun et de rassembler les ressources de tous.  

Sze Wing Wai est également préoccupé par la hausse du taux de chômage à Hong Kong. « Je pense qu’on n’a pas encore vu le pire », a-t-il noté. Selon lui, si des canaux étaient établis pour donner aux jeunes de Hong Kong la possibilité de rejoindre le marché du travail sur la partie continentale, en particulier le marché de la Grande Baie de Guangdong-Hong Kong-Macao, cela aurait un effet immédiat sur le développement futur de Hong Kong. Il a révélé que la « Grande alliance pour le redémarrage de Hong Kong » se concentrera sur la manière de permettre aux jeunes de Hong Kong de trouver un emploi, une formation et des stages sur la partie continentale. 

Sze Wing Wai éprouve aussi une certaine émotion, car il participe aux « deux sessions » dans un contexte d’épidémie. C’est une chose à laquelle personne ne voulait assister, mais le pays a obtenu les meilleurs résultats mondiaux dans le domaine de la prévention et de la lutte contre l’épidémie, et il se remet actuellement de l’épidémie.

« Je ne suis pas allé sur la partie continentale depuis 4 mois et j’ai hâte d’y retourner », a-t-il affirmé, soulignant que jamais il n’était resté éloigné si longtemps de la partie continentale  depuis qu’il a commencé à travailler en 1985. Avant l’épidémie, il s’y rendait plusieurs fois par mois. Il attend avec impatience d’y retourner et espère que grâce aux « deux sessions » de cette année, on pourra  mettre à profit la sagesse collective pour la fusion future de Hong Kong dans le pays en termes d’économie, de moyens de subsistance et de lutte contre l’épidémie.