Certains médias français dépassent les bornes dans ses articles sur la Chine

Certains médias français ont récemment intensifié leurs efforts pour discréditer la Chine et le journal Le Figaro est allé très loin pour noircir le tableau. Ce journal a continuellement publié plusieurs articles diffamatoires et tente de faire de la Chine un bouc-émissaire dans l’épidémie.

A la suite de la publication d’une enquête le 21 avril diffamant le système de gestion et le code de conduite de la recherche dans le laboratoire P4 de Wuhan, Le Figaro a accusé le 24 avril la Chine « de ne pas avoir dit la vérité après que l’épidémie a éclaté, dissimulant l’origine du virus, son ampleur et les chiffres ». Le battage médiatique malveillant du journal n’est tout simplement pas fondé. Le ministère des Affaires étrangères de Chine et l’ambassade de Chine en France ont fourni plusieurs explications concernant ces informations déformées.

Dès le 20 avril, l’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, a démenti ces allégations lors de son entretien avec la chaîne de télévision BFM. Il a dit qu’une déclaration de la présidence française montrait qu’il n’y avait pas de problème dans le laboratoire de virologie P4 de Wuhan. Pour l’instant, ce sont les journalistes ou les politiciens qui propagent de telles rumeurs, et les scientifiques n’ont rien dit de la sorte. Sur le fait de savoir s’il y a eu des fuites dans ce laboratoire, il faut écouter les scientifiques, et il faut leur laisser le soin d’y répondre. Leurs analyses montrent que si le virus a fui d’un laboratoire, il est possible que cette fuite provienne d’un laboratoire en Chine, en France et aux Etats-Unis

En fait, l’argument cité par Le Figaro est tout simplement intenable. En février de cette année, la revue médicale de premier plan The Lancet a publié une lettre conjointe signée par 27 experts médicaux de renommée internationale, avec de multiples démonstrations montrant que la source du nouveau coronavirus provenait d’animaux sauvages.

En outre, l’article jette la suspicion sur la Chine, la soupçonnant d’avoir dissimulé les chiffres sur les cas d’infection et les décès. La raison en est tout simplement parce que « par rapport aux données européennes, les chiffres officiels sur l’épidémie en Chine sont ridiculement bas ». Le taux de morbidité du Covid-19 en France est 90 fois plus élevé que celui de la Chine, ce qui n’est pas logique. L’article affirme également que la Chine avait relevé de 50 % le chiffre des décès à Wuhan le 17 avril, car elle était en butte à une « suspicion de fausse déclaration ».

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Zhao Lijian a répondu clairement à l’authenticité des chiffres sur l’épidémie de Wuhan le 17 avril. Il a déclaré que la révision des chiffres concernant les maladies infectieuses épidémiques est une pratique internationalement acceptée. Au début de l’épidémie, en raison d’une capacité insuffisante d’admission et de traitement, des établissements médicaux n’ont pas réussi à se connecter au système d’information sur la prévention et le contrôle des maladies en temps opportun, les hôpitaux étant surchargés et le personnel médical occupé par le traitement. S’il y a eu objectivement certains retards, certains manquements et certaines erreurs dans les déclarations, Il n’y a eu aucune dissimulation, et aucune n’a été autorisée. Récemment, certains pays et régions ont également révisé leurs chiffres sur l’épidémie.

Lu Shaye a également souligné dans une interview en direct à RMC que la Chine n’avait rien caché et ne cacherait jamais rien. La Chine a révisé les chiffres sur les cas et les décès dus à l’épidémie à Wuhan, ce qui reflète la transparence de l’information.

Cui Hongjian, directeur de l’Institut européen de l’Institut chinois des études internationales, a déclaré dans une interview accordée au Global Times le 25 avril que dans les soi-disant reportages des médias français, beaucoup d’informations provenaient d’Internet, et certaines allégations suivaient en fait les Etats-Unis. Sur la question de la mortalité, le taux de mortalité d’un pays voisin de la France, l’Allemagne, est très faible. Ce qui a vraiment provoqué le taux de mortalité élevé en France a été la mise en œuvre inefficace des mesures de prévention épidémique.