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Les étrangers en Chine doivent se conformer au contrôle épidémique

French.china.org.cn | Mis à jour le 08. 04. 2020 | Mots clés : COVID-19,Shanghai
L’aéroport international de Pudong à Shanghai applique des mesures rigoureuses pour empêcher l’augmentation du nombre de cas importés de COVID-19. [Crédit photo: Yang Hui/GT]


« Tous les étrangers en Chine doivent se conformer aux lois et aux réglementations chinoises relevant du travail de contrôle épidémique et la Chine s’oppose à toute discrimination et tout préjudice », a fait savoir mardi le ministère chinois des Affaires étrangères (MAF), en réponse aux rapports faisant état d’un « sentiment anti-étranger » croissant en Chine.

« La partie chinoise a toujours accordé une grande attention à la sécurité et à la santé des citoyens étrangers en Chine, mais aussi assuré leurs intérêts légitimes en accord avec la loi », a déclaré Zhao Lijian, un porte-parole du MAF, lors d’une conférence de presse régulière.

Depuis l’apparition du COVID-19, la Chine a réalisé tout son possible pour répondre à leurs besoins de la vie quotidienne, ainsi qu’en matière de prévention épidémique et de soins médicaux. La Chine a traité les étrangers touchés par le COVID-19 de la même façon que le reste de sa population, ce qui lui a valu le soutien, l’appréciation et la coopération de la plupart de ses ressortissants étrangers.

Cependant, certains rapports ont récemment indiqué que les étrangers en Chine se plaignaient de discriminations à leur égard et pensaient qu’un « sentiment anti-étranger » était en augmentation dans le pays.

« La Chine s’oppose à toute discrimination et tout préjudice. Les mesures récentes de contrôle aux frontières prises par la Chine ont été mises en œuvre uniquement pour faire face à la situation épidémique actuelle et celles-ci sont temporaires », a souligné Zhao Lijian.

Le porte-parole a affirmé que ces mesures étaient appliquées de façon identique, quelle que soit la nationalité des personnes, et qu’aucune mesure n’était ajoutée pour les individus de nationalité étrangère.

Jeudi dernier, des rapports ont signalé qu’un Nigérian testé positif au COVID-19 le 1er avril à Guangzhou, dans la province méridionale chinoise de Guangdong, avait refusé d’être placé en quarantaine médicale. L’homme s’en est pris à une infirmière, la frappant et la mordant au visage. La police a ouvert une enquête, mais l’homme risque d’être condamné sévèrement après sa guérison.

Jeudi dernier, le gouvernement municipal de Qingdao dans la province orientale chinoise de Shandong a pour sa part annoncé avoir ouvert une enquête sur trois étrangers, qui auraient resquillé au cours d’un test au coronavirus et prononcé des remarques irrespectueuses à l’encontre de citoyens chinois présents sur place.

Cet incident a provoqué un vif mécontentement parmi les internautes chinois et un grand nombre d’entre eux ont averti que les étrangers, qui ne respectaient pas les règles chinoises dans la bataille contre le coronavirus, n’étaient pas les bienvenus en Chine.

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Source:french.china.org.cn