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COVID-19 : la Chine partage avec le monde le fruit de ses recherches et son expérience médicale

French.china.org.cn | Mis à jour le 03. 04. 2020 | Mots clés : COVID-19

« Dans la prévention et le contrôle de l’épidémie, la Chine a toujours adhéré au concept de communauté de destin pour l’humanité, a insisté sur les échanges et la coopération avec ses homologues internationaux et sur une communication approfondie », a affirmé avec force Xu Nanping, vice-ministre du ministère des Sciences et Technologies lors d’une conférence de presse du Conseil des affaires d’Etat le 26 mars. Chaque jour, la Chine reçoit de nombreuses suggestions ainsi que des intentions de coopération de la part d’homologues internationaux. La Chine partage également de manière opportune des données scientifiques, des réalisations technologiques et des stratégies de prévention et de contrôle avec la communauté scientifique et technologique mondiale. 

Partage constant des données 

Dès que le COVID-19 a fait son apparition, les chercheurs chinois ont rendu publiques les données et informations obtenues grâce à la recherche sur ce virus dans un esprit de partage. 

En réponse à l’épidémie de COVID-19 à Wuhan, le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a rapidement effectué le séquençage complet du génome du virus et fourni des réactifs de diagnostic de type PCR, tracé des micrographies électroniques de virus et exploré des méthodes de culture de virus. Le professionnalisme et la rapidité des interventions d’urgence ont été confirmés par les ministères concernés. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également exprimé sa gratitude à l’égard de la Chine pour la publication du génome du virus.

En ce qui concerne l’acquisition de micrographies électroniques et la publication et le partage de séquences d’amorces et de sondes, le virologue Robert Naviaux, professeur à la Faculté de médecine de San Diego à l’Université de Californie, a déclaré au Science and Technology Daily que les micrographies électroniques et les sondes du COVID-19 publiées en Chine avaient été d’une grande importance et pouvaient aider à développer de nouvelles méthodes de détection moléculaire rapide, prédire les caractéristiques de reconnaissance moléculaire spécifiques du virus envahissant le corps, aider à concevoir des médicaments ciblés, développer des vaccins, et examiner et évaluer des programmes de soins. 

En rassemblant les données sur le génome viral, les scientifiques chinois ont continué à collecter, analyser et annoter des séquences. Les données montrent que la « Banque de ressources du coronavirus 2019 » publiée par le CNCB a fourni des services de données à plus de 76 000 visiteurs dans 152 pays et régions, avec plus de 4 millions de fichiers téléchargés.

Pas d’interruption de l’aide à l’étranger 

« Pour l’aide à l’étranger, il y a des produits scientifiques et technologiques, du personnel de recherche scientifique qui participe, ainsi que les solutions chinoises que nous avons étudiées et l’expérience de la Chine, et nous fournissons nos services techniques dans les régions gravement touchées par l’épidémie », a déclaré Xu Nanping.

La Chine a non seulement efficacement freiné la propagation de l’épidémie sur son territoire mais elle a également gagné du temps, accumulé de l’expérience et fourni une assistance pour lutter contre l’épidémie dans le monde entier.

Dans la nuit du 15 mars, le président et le premier ministre de Serbie ont également fait une déclaration, disant qu’ils avaient reçu les kits de diagnostic donné par BGI. C’était le premier lot d’aide étrangère et de matériel de lutte contre l’épidémique reçue par le gouvernement serbe. Ils ont exprimé leurs sincères remerciements à la Chine et au peuple chinois. Le 26 mars, l’assistance de la Chine à l’équipe d’experts médicaux pour lutter contre l’épidémie était en Serbie depuis plusieurs jours et les experts chinois ont continué à discuter avec les responsables et experts du gouvernement serbe, à visiter des hôpitaux et des services de dépistage et à faire des suggestions sur la prévention et le contrôle du COVID-19. Grâce aux conseils et à l’aide des experts chinois, la partie serbe a commencé à renforcer le dépistage et à construire des hôpitaux temporaires pour prévenir et contrôler l’épidémie.

Au 22 mars, les commandes internationales de kits de diagnostic du COVID-19 produits par BGI atteignaient plus d’un million d’exemplaires, envoyés dans 70 pays et régions, et étaient déjà arrivés notamment au Japon, à Brunei, en Thaïlande, aux Emirats arabes unis, en Egypte et au Pérou.

D’autre part, pendant la période active de lutte mondiale contre l’épidémie, de nombreux experts chinois ont également généreusement partagé l’expérience de la Chine avec le monde par le biais de visioconférences, et échangé avec leurs homologues étrangers dans le diagnostic et le traitement des cas graves, le contrôle des infections nosocomiales et l’utilisation des médicaments. 

Lors de la visioconférence Chine-Union européenne sur la prévention de l’épidémie le 25 mars, l’académicien Zhong Nanshan a activement participé à plusieurs séminaires mondiaux sur le COVID-19. Il a échangé des stratégies avec des experts d’Allemagne, d’Italie, du Royaume-Uni et de Roumanie et partagé des plans de diagnostic et de traitement, ainsi que l’expérience en termes de protection du personnel médical. Toutes les parties ont fortement apprécié cette expérience de partage par visioconférence, et l’OMS et les Etats du Pacifique Ouest ont également remercié la Chine d’avoir partagé son expérience dans la réponse à l’épidémie en temps opportun.

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Source:french.china.org.cn