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Selon le consulat général de Chine, la santé des ressortissants chinois bloqués sur le Grand Princess est stable

French.china.org.cn | Mis à jour le 08. 03. 2020 | Mots clés : santé, ressortissants chinois

La Chine accorde une attention particulière aux ressortissants chinois bloqués sur le navire de croisière Grand Princess, qui compte à son bord 21 cas confirmés de COVID-19 et se trouve à présent ancré au au large des côtes californiennes.

Les experts chinois pensent que les États-Unis ne répéteront probablement pas l'erreur du Japon dans sa gestion du Diamond Princess, car cela entraînerait de nouvelles infections sur la côte ouest des États-Unis.

De son côté, le consulat général de Chine à San Francisco a pris contact avec les 11 ressortissants chinois travaillant sur le navire et poursuit ses efforts pour rechercher la présence d'autres ressortissants chinois. Actuellement, ont rapporté le 7 mars les médias chinois, leur santé est stable et le consulat général leur fournira une protection et une assistance consulaires pertinentes en fonction de la situation et des réglementations locales.

Selon le vice-président américain Mike Pence, qui s’est exprimé lors d'un point de presse du groupe de travail sur le coronavirus et dont les propos ont été rapportés le 7 mars par CNN, 46 personnes à bord du navire ont été testées au total, dont 21 se sont révélées positives à l'infection, 24 négatives et une non concluante. Sur les 21 personnes testées positives, 19 sont des membres d'équipage du navire, les deux autres étant des passagers.

Aux côtés d'autres membres du groupe de travail COVID-19 de la Maison Blanche, Mike Pence a déclaré lors du point de presse que « Tous les passagers et l'équipage seront testés au coronavirus. Ceux qui doivent être mis en quarantaine seront mis en quarantaine », a rapporté CNBC.

Par ailleurs, seuls les passagers et les membres d'équipage qui ont montré des symptômes, y compris des personnes ayant fait partie du voyage précédent du navire, ont été testés, a précisé Mike Pence, citant la déclaration précédente de la compagnie.

Le Grand Princess est amarré au large des côtes californiennes avec des milliers de personnes à bord depuis le 4 mars et la Garde Nationale aérienne de Californie a déposé des kits de test par hélicoptère sur le navire le lendemain, après que des responsables ont appris qu'un ressortissant californien qui avait voyagé sur ce navire le mois dernier et avait contracté le coronavirus est décédé cette semaine.

Selon une vidéo d'un passager, les croisiéristes ont découvert les résultats des tests lors de la conférence de presse de Mike Pence. « Nous nous excusons mais nous n'avons pas été informés à l'avance de cette annonce par le gouvernement fédéral américain », a indiqué un communiqué diffusé sur le navire et enregistré sur la vidéo, ajoutant « Il aurait été préférable que nous soyons les premiers à mettre cette nouvelle à votre disposition ».

Une experte chinoise en contrôle et prévention des maladies qui a demandé l'anonymat estime pour sa part qu'en l'état actuel des choses, les États-Unis prennent jusqu'à présent des mesures appropriées à l'égard du navire de croisière Grand Princess. Des observations supplémentaires sur les mesures de prévention des épidémies sont nécessaires pour assurer le suivi après la publication du premier lot de résultats des tests, a-t-elle noté.

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a le pouvoir de rejeter l’accostage du navire conformément aux lois américaines. L'experte a toutefois précisé que toutes les personnes doivent quitter le navire au plus tôt pour réduire le risque d'infection. Après avoir quitté le navire, a-t-elle déclaré au Global Times, ils devront être séparés en fonction de leur état de santé et d'autres paramètres, et mis en quarantaine pendant 14 jours, afin d'empêcher la maladie de se propager parmi les communautés locales.

Le Wall Street Journal avait rapporté le 2 mars que la Food and Drug Administration des États-Unis avait annoncé qu'elle autoriserait des centaines de laboratoires à tester le COVID-19.

S’agissant du navire, il est peu probable que les États-Unis répètent l'erreur commise par le Japon dans l'affaire du Diamond Princess, sinon, il deviendrait une « bombe à retardement » qui aurait un impact supplémentaire sur la crédibilité et l'image des États-Unis et causerait également de nouvelles infections, a de son côté déclaré Lü Xiang, chercheur en études américaines à l'Académie chinoise des sciences sociales de Beijing.

Actuellement, le marché boursier américain ne pas fait confiance au gouvernement américain dans le traitement du COVID-19, ce qui exercera une pression directe sur le président américain Donald Trump, a-t-il dit au Global Times. « La clé pour que les États-Unis gèrent la situation est de rester unis, mais Trump considère les responsables et les experts du système médical et de santé américain comme des partisans traditionnels des Démocrates, donc il y a une faible confiance mutuelle entre eux, et c’est pourquoi la mesure dans laquelle ils peuvent coopérer est une question », a-t-il conclu.


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Source:french.china.org.cn