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La coopération universitaire et scientifique sino-française est exemplaire et se renforce jour après jour

French.china.org.cn | Mis à jour le 16. 01. 2020 | Mots clés : Frédérique Vidal,enseignement supérieur,innovation scientifique
Le 14 janvier, Frédérique Vidal, ministre française de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, a tenu une conférence de presse à l'ambassade de France en Chine. (Photo : Wang Wenye / China.org.cn)


« Nous partageons ensemble, la France et la Chine, un profond désir d’excellence et d’internationalisation de nos universités et de nos établissements de recherche scientifique ». Le 13 janvier, Frédérique Vidal, ministre française de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, est arrivée à la tête d’une délégation pour sa quatrième visite en Chine, où elle a rencontré le ministre chinois des Sciences et des Technologies Wang Zhigang, le ministre chinois de l'Éducation Chen Baosheng et le président de l'Académie chinoise des sciences Bai Chunli. Les deux parties ont exprimé à cette occasion leur volonté de renforcer davantage la coopération sino-française dans l'enseignement supérieur ainsi que dans la recherche et l'innovation scientifiques.

Lors d'une conférence de presse tenue à l'ambassade de France en Chine le 14 janvier, Mme Vidal a déclaré que la Chine était pour la France un pays prioritaire pour la coopération en matière d'enseignement supérieur ainsi que le troisième plus grand pays participant dans les projets français de coopération avec l’étranger. Il existe actuellement 15 établissements d'enseignement supérieur mixtes sino-français, 60 établissements de recherche scientifique, 48 programmes d'enseignement supérieur communs et plus de 700 accords de coopération universitaire entre les deux pays. « Nous avons des relations de coopération très actives avec de nombreuses universités chinoises. Nous espérons faire davantage et aller plus loin à l'avenir », a-t-elle affirmé.

Le 19 novembre 2018, le Premier ministre français Edouard Philippe avait annoncé une nouvelle stratégie baptisée « Choose France » (« Choisir la France »), ayant pour ambition de renforcer l'attractivité de l'enseignement supérieur français et d’accueillir 500000 étudiants étrangers à l’horizon 2027. Faisant suite à cela, Mme Vidal a déclaré que pour attirer davantage d'étudiants internationaux, la France a lancé une série de mesures pratiques : simplification des procédures administratives, meilleurs services d'accueil, augmentation du nombre de cours en anglais et des cours de français pour les étrangers, etc. « A l'heure actuelle, plus de 30 000 étudiants chinois étudient en France, se classant au troisième rang des étudiants internationaux dans le pays. Les mobilités étudiantes, nous le savons, participent énormément à la vitalité et à l’avenir des liens culturels, économiques et scientifiques entre nos deux pays », a-t-elle souligné.

Le 13 janvier, la Chine et la France ont signé un accord intitulé « Arrangement administratif entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de la République Française et le ministère de l’Éducation de la République Populaire de Chine, relatif à la reconnaissance réciproque des études et des diplômes en vue de la poursuite d’études supérieures dans le pays partenaire ». Cet accord favorisera davantage la reconnaissance mutuelle des titres et diplômes entre les deux pays. En outre, la Chine et la France ont également signé le projet « France Science Excellence », qui porte sur la coopération en matière de bourses entre le gouvernement français et les universités chinoises, a noté Mme Vidal. En plus d'offrir des bourses aux doctorants, le projet prévoit également une série de politiques préférentielles, telles que l'assurance sociale et le logement prioritaire, afin d'encourager encore plus d'étudiants chinois à faire des études de doctorat en France et de renforcer davantage les échanges entre les universités chinoises et françaises. « L'année 2020 est une année très importante pour la réforme de l'enseignement supérieur français. Il y a eu de profonds changements dans le modèle des universités françaises, et le modèle actuel est plus clair et plus attrayant », a affirmé Mme Vidal.

En outre, la coopération sino-française dans le domaine des sciences et technologies n’a cessé de s'approfondir. En 2019, les deux parties ont notamment relancé le mécanisme d’échanges du Comité mixte franco-chinois de coopération scientifique et technologique. En novembre de la même année, la France et la Chine ont lancé l’« Appel de Beijing sur la conservation de la biodiversité et le changement climatique ». En juin prochain, le Congrès mondial de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) sur la conservation de la nature se tiendra en France, à Marseille, et constituera une base importante pour la quinzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CBD-COP15), qui se tiendra dans la province chinoise du Yunnan.

Lors de la conférence de presse, Mme Vidal a également noté que les réalisations scientifiques et technologiques de la Chine et de la France dans les domaines de l'espace et de l'environnement ont pleinement prouvé que la Chine était un partenaire important de la France. « Les domaines dans lesquels nous coopérons sont très divers et 2020 sera une très bonne année pour la coopération sino-française dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation », a-t-elle conclu.

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Source:french.china.org.cn