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Des manifestants violents condamnés pour des activités criminelles à Hong Kong

French.china.org.cn | Mis à jour le 04. 09. 2019 | Mots clés : Hong Kong,activités criminelles
(Photo: Pan Xu/Xinhua)


Les actes criminels commis par quelques manifestants violents à Hong Kong montrent que l’objectif de ce petit groupe n'est plus lié au projet de loi sur l'extradition, mais vise plutôt à paralyser le gouvernement de Hong Kong et à faire de la ville une entité politique indépendante, a déclaré un porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong mardi.

« Ils sont en réalité en train de défier le gouvernement central et de mettre en péril le principe d’“un pays, deux systèmes” », utilisant le haut degré d'autonomie de Hong Kong en tant que prétexte, a avancé Yang Guang, un porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao relevant du Conseil des Affaires d’État.

Ces manifestants n'ont pas hésité à violer la loi et à se livrer à des actes de violence pour, selon M. Yang, servir volontairement des forces extérieures et les forces anti-chinoises.

La situation à Hong Kong est toujours morose et complexe, a-t-il déclaré, affirmant que la violence et les activités illégales n’ont pas été totalement réprimées, alors qu’un petit nombre de manifestants ont intensifié leurs activités violentes et criminelles.

Selon M. Yang, trois manifestants violents ont attaqué un policier avec des couteaux vendredi, lui causant de graves blessures. « La cruauté a atteint le stade de la folie », a-t-il déploré.

Vendredi, des manifestants violents ont lancé des cocktails molotov sur des bâtiments de la police et du gouvernement et ont récupéré des grenades lacrymogènes de la police avant de les jeter dans un camp militaire de la garnison de l'APL à Hong Kong.

M. Yang a avancé que ces manifestants ont incité les étudiants à boycotter les cours et les ont utilisés comme outils pour atteindre leurs objectifs politiques, ajoutant que les manifestants violents avaient même menacé de mourir ensemble et avaient tenté de faire plier le gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong en recourant à un comportement aussi extrême.

« Nous avons atteint un moment crucial pour protéger le principe d’“un pays, deux systèmes” et maintenir la prospérité et la stabilité de Hong Kong », a déclaré M. Yang. « Nous ne devrions pas hésiter ni faire de compromis sur des questions concernant l'avenir et le destin de Hong Kong ».

M. Yang a appelé le gouvernement de la RAS et les citoyens de tous les secteurs de la société à atteindre un consensus pour limiter les troubles et restaurer l'ordre à Hong Kong.

En ce qui concerne les « cinq revendications » des manifestants, qui comprennent le suffrage universel pour l'élection du chef de l'exécutif, M Yang a avancé qu'ils n'exprimaient pas des revendications mais menaçaient et contraignaient le gouvernement central.

« Le suffrage universel qu'ils veulent vise à élire un chef de l’exécutif qui ne soit pas responsable devant le gouvernement central », a affirmé M. Yang, précisant que l'objectif était de faire en sorte que le principe d’« un pays, deux systèmes » n'existe que de nom.

En vertu de la Loi fondamentale de Hong Kong, les candidats au poste de chef de l’exécutif de Hong Kong doivent être approuvés par une majorité des membres du comité de nomination et doivent rendre des comptes au gouvernement central.

Xu Luying, une autre porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao relevant du Conseil des Affaires d'État, a déclaré que le gouvernement central ne permettrait pas au chaos à Hong Kong de durer indéfiniment et ne resterait pas inactif si la situation se détériorait et se transformait en troubles menaçant la souveraineté nationale.

« Il est totalement faux de dire qu’un déploiement de la garnison de l'APL à Hong Kong violerait le principe d’“un pays, deux systèmes” », a avancé Mme Xu.

La Loi sur les garnisons stipule que le gouvernement de la RAS peut demander au gouvernement central de laisser la garnison de l'APL basée à Hong Kong aider à maintenir l'ordre public local.

La Constitution chinoise et la Loi fondamentale de Hong Kong confèrent également au Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN) - le plus haut organe législatif du pays - le pouvoir de juger et de déclarer directement un statut d'urgence pour Hong Kong, en vertu duquel la garnison de l’APL à Hong Kong pourrait intervenir sans une demande officielle du gouvernement de la RAS.

« Ces deux cas s'inscrivent tous les deux dans le cadre du principe d’“un pays, deux systèmes” », a-t-elle affirmé.

Mardi matin, la cheffe de l’exécutif de Hong Kong, Carrie Lam Cheng Yuet-ngor, a fermement démenti les informations parues dans les médias selon lesquelles elle aurait déclaré son souhait de démissionner lors d'une conversation privée.

S'adressant à des journalistes avant la réunion hebdomadaire du Conseil exécutif, Mme Lam a indiqué : « Depuis le début et jusqu'à maintenant, je n'ai jamais présenté ma démission au gouvernement populaire central ».

Mme Lam a réaffirmé qu'elle n'avait jamais envisagé de démissionner. « Permettez-moi de le dire d'une manière claire : Non », a-t-elle lancé.

Dans un message dépourvu de toute ambiguïté, Mme Lam a déclaré : « Lors d'une séance privée, j'ai simplement essayé d'expliquer, en tant qu'individu, qu’étant donné les circonstances très difficiles, cela (démissionner) pourrait être faire le choix de la facilité. Mais je me suis répété à plusieurs reprises au cours des derniers mois que mon équipe et moi devions rester pour aider Hong Kong dans cette situation très difficile et servir la population de Hong Kong. Et ma position reste inchangée ».


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Source:french.china.org.cn