La violence à Hong Kong condamnée par des spécialistes étrangers

Des responsables gouvernementaux et des experts étrangers ont dénoncé les actes de violence perpétrés par des manifestants radicaux dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong et ont exprimé leur soutien aux mesures « légitimes » prises par le gouvernement de la RAS et la police locale pour rétablir l'ordre.

Mohammad Faisal, porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères, a affirmé que les affaires de Hong Kong étaient des affaires intérieures de la Chine, ajoutant que le Pakistan comprenait les mesures prises par le gouvernement central chinois et le gouvernement de la RAS de Hong Kong pour défendre la souveraineté nationale et préserver la prospérité et la stabilité de la ville.

Helen Sham-Ho, ancienne femme politique australienne, a déclaré que la situation chaotique actuelle à Hong Kong nuisait à sa prospérité, ajoutant qu'il ne faisait aucun doute que la priorité était de rétablir l'ordre et que la police avait le droit de faire respecter la loi et l'ordre.

Michael Borchmann, expert juridique et ancien responsable gouvernemental allemand, a avancé que les manifestations en cours à Hong Kong avaient pour but de semer le chaos et la tourmente dans la ville et n’étaient pas une réponse au projet de loi sur l'extradition, a-t-il été cité par le quotidien chinois Nouvelles d'Europe, basé à Paris.

Selon lui, il est vrai que la liberté d'expression et la liberté de réunion sont protégées par la loi à Hong Kong, mais cela ne donne pas aux gens le droit d'utiliser la violence pour attenter à la liberté d'autrui. Les critiques exprimées contre la Chine par certaines voix dans les médias occidentaux sont dénuées de pertinence, a-t-il ajouté.

Faisant référence aux récentes attaques contre des policiers hongkongais par des manifestants radicaux et le blocage de l’aéroport international de Hong Kong, Abdulaziz Alshaabani, expert saoudien dans le domaine des affaires chinoises, a affirmé que de tels actes portaient atteinte à l'Etat de droit, entravaient le développement économique et nuisaient aux intérêts du peuple de Hong Kong.

Si la violence s'intensifie, la prospérité et la stabilité de Hong Kong subiront un coup dur, sapant ainsi son image et son statut bien mérités sur la scène internationale, a souligné l'expert saoudien.

Wilson Lee Flores, chroniqueur au Philippine Star, a avancé que le chaos persistant à Hong Kong, qui selon lui serait apparemment créé par des manifestants anti-gouvernementaux et encouragé par des influences étrangères, doit être rapidement arrêté.

Des mesures fermes doivent être prises, car le chaos n'est pas seulement dommageable pour l'économie et le tourisme de Hong Kong, il est également désavantageux pour la prospérité de l'Asie de l'Est, Hong Kong étant un important centre financier et commercial, a-t-il ajouté.

La mission de la Chine auprès de l'Union européenne a affirmé mercredi que la situation à Hong Kong était en train de dégénérer en une violence extrême.

Dans un communiqué publié en ligne, la mission a déclaré que toute tentative de mettre dans le même panier le travail rigoureusement légal de la police de Hong Kong et les infractions extrêmes et violentes commises par des manifestants radicaux était absolument trompeuse et incorrecte, ajoutant que la Chine s'opposait fermement à de telles tentatives.

La mission diplomatique chinoise à Genève a également critiqué mercredi le bureau des droits de l'Homme des Nations unies, accusant son porte-parole d'avoir fait une « déclaration injustifiée » au sujet des manifestations à Hong Kong qui « envoient le mauvais signal aux auteurs d'infractions violentes ».

Le Bureau du commissaire du ministère des Affaires étrangères dans la RAS de Hong Kong a avancé mercredi que les paroles et les actes de certains législateurs américains montraient qu'ils étaient les « mains noires » derrière les manifestants radicaux violents à Hong Kong, faisant référence à des propos de soutien aux manifestants tenus par des législateurs américains, dont la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.