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Les villages de Luotuowan et de Gujiatai, sources d’inspiration contre la pauvreté

French.china.org.cn | Mis à jour le 06. 08. 2019 | Mots clés : pauvreté
Vue panoramique du village de Luotuowan, à Fuping (province du Hebei)


HUANG CHENGWEI*

La Chine compte environ 600000 villages. Parmi eux, les villages de Luotuowan et de Gujiatai dans le district de Fuping dans le Hebei offrent des exemples réussis de lutte contre la pauvreté.

Il y a six ans, ces deux villages étaient difficilement accessibles. Leur économie était sous-développée et leur population démunie. Le revenu annuel moyen par habitant était inférieur à 1000 yuans. Plus de 80 % de la population vivait dans des maisons en terre et buvait de l’eau de la rivière. De simples routes de terre reliaient ces villages au monde extérieur. La nuit, ils étaient plongés dans l’obscurité totale, ce qui permettait au moins de bien dormir, mais c’était là le seul avantage. En somme, il s’agissait typiquement de villages pauvres.

Du 29 au 30 décembre 2012, le secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), Xi Jinping, s’est rendu dans ces deux villages, pour mener une enquête sur l’aide au développement dans cette région connue dans l’histoire pour être une ancienne base révolutionnaire. Il a visité des familles pour être au plus près de la réalité et discuté avec les villageois des mesures visant à éliminer la pauvreté et à s’enrichir. Cette visite a ouvert le prélude à la lutte décisive contre la pauvreté.

La dynamique vient de l’intérieur

Avant 2012, les habitants de ces villages n’avaient ni le courage ni la capacité de faire changer les choses. Suite à l’inspection du secrétaire général Xi Jinping en 2012, les deux villages ont attiré l’attention de tous les acteurs politiques, économiques et sociaux de la province et au-delà. L’afflux soudain de dons a non seulement suscité une mentalité de dépendance chez les villageois, mais a également donné lieu à des compétitions malsaines et un fort mécontentement. Différentes formes d’inspections et d’aides ont éveillé chez certains villageois un désir de s’enrichir. Certains demandaient des faveurs à juste titre, d’autres non.

Au début de la lutte décisive contre la pauvreté, les gouvernements et les départements se sont chargés de tout et ont agi à la place des masses démunies, sans les mobiliser suffisamment. Cela a encouragé certains villageois à « rester les bras croisés » en croyant que l’aide au développement incombait au gouvernement. Mais avec les efforts continus de la lutte contre la pauvreté, les gouvernements locaux, en particulier les équipes de travail dans les villages pauvres, ont réussi à stimuler et à cultiver les forces endogènes des masses dans la lutte contre la pauvreté. Le comité de la cellule du PCC et les comités de villageois ont mobilisé les cadres membres du PCC et les ont incités à prendre des initiatives pour mettre en œuvre des projets d’aide ciblée aux démunis. Grâce à de nombreux efforts, ces deux villages ont progressivement trouvé leur voie de développement. Peu à peu, les villageois ont pu constater l’efficacité des mesures politiques et y ont puisé un certain dynamisme.

Désormais, les habitants ont transféré leur droit d’exploitation des terres cultivables. L’argent résultant de ce transfert, la rémunération issue de leur travail et les dividendes touchées en fin d’année leur ont permis d’augmenter leurs revenus. Encouragés par ces exemples, les populations de ces deux villages ont compris qu’ils devraient à l’avenir compter sur leur propre force pour sortir de la pauvreté.

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Source:La Chine au Présent