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Les Chinois saluent la sûreté nucléaire de leur pays

French.china.org.cn | Mis à jour le 22. 05. 2019 | Mots clés : Chinois,sûreté nucléaire

La mini-série télévisée de la chaîne HBO intitulée « Chernobyl », qui dépeint la catastrophe nucléaire de 1986, met en lumière la question de la sûreté de l’énergie nucléaire. Les internautes chinois en ont profité pour saluer l’historique de la Chine dans ce domaine.

Chernobyl est une série dramatique historique, qui raconte la catastrophe nucléaire de Tchernobyl survenue en avril 1986 en Union soviétique et les efforts de décontamination qui ont suivi. La série a reçu une note de 9,7/10 sur le site chinois Douban regroupant les critiques de films et de séries télévisées.

Certains téléspectateurs chinois ont salué le travail volontaire des ingénieurs Alexei Ananenko, Valeri Bezpalov et Boris Baranov, qui ont entrepris une mission suicide en plongeant dans de l’eau radioactive pour ouvrir des vannes et drainer cette eau, sauvant ainsi la centrale d’une autre catastrophe potentiellement plus grave encore. 

« J’ai été choquée de voir des personnes risquer leur vie pour les autres », explique une utilisatrice de Douban surnommée « Amber », qui trouve la série très « sombre ».

Toutefois, « les téléspectateurs ne devraient pas considérer chaque détail de la série comme rigoureusement exact d’un point de vue historique », affirme LittleAgent, un utilisateur de Weibo, qui cite l’épisode 2 en exemple.

Dans cet épisode, un hélicoptère s’écrase à proximité du bâtiment abritant le réacteur un jour après la catastrophe, alors que cet accident est en réalité survenu six mois plus tard, note-t-il.

Même si cet épisode n’a pas encore été officiellement diffusé en Chine, celui-ci a déclenché des discussions enflammées sur la sûreté nucléaire, avec de nombreux internautes saluant les développements rapides de la Chine et l’absence d’accidents dans ce domaine. 

Certains ont évoqué le Hualong one, le réacteur de troisième génération développé de manière indépendante par la Chine. 

La fusion du cœur d’un réacteur à la suite d’une défaillance du système de refroidissement est largement considérée comme la cause principale de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, mais aussi de celle de Three Mile Island qui a eu lieu en 1979 aux Etats-Unis et de Fukushima en 2011 au Japon. 

« Pour empêcher une telle situation de se produire, le Hualong One a introduit un système de sécurité passif en soutien au système actif dans l’éventualité d’une coupure totale de courant », affirme Xing Ji, le concepteur en chef de Hualong One.

« Un sous-système passif est situé au sommet du bâtiment du réacteur avec un réservoir culminant. En cas d’accident grave et de défaillance du sous-système actif, les valves au fond du réservoir s’ouvriraient automatiquement et l’eau que celui-ci contient se déverserait librement pour submerger et refroidir le réacteur », explique-t-il. 

Par ailleurs, l’enceinte du réacteur utilise également une structure à double enceinte. 

L’enceinte extérieure est large d’environ 1,8 m et constituée de béton armé. Elle peut résister à des crashs aériens, des explosions et des missiles. L’enceinte intérieure est large d’environ 1 m et constituée de béton précontraint, qui empêcherait la fuite des substances radioactives en cas d’incident.

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Source:french.china.org.cn