Le Forum de « La Ceinture et la Route » déjà salué par de nombreux commentaires positifs

« La Ceinture et la Route » est un « bel exemple de ce dont le monde a besoin »

Depuis son lancement en 2013, l'initiative de « La Ceinture et la Route » a produit des résultats qui ont donné une forte impulsion à la croissance dans un contexte plein d'incertitude, ont déclaré des participants au deuxième Forum de « La Ceinture et la Route » pour la coopération internationale.

Près de 5000 délégués de 150 pays et 90 organisations internationales seront dans la capitale chinoise de jeudi à samedi pour assister à l'événement. Ils s'attendent à voir comment ils pourront davantage bénéficier de la plateforme et y contribuer encore plus à l'avenir.

Le président suisse Ueli Maurer a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse tenue à l'ambassade de Suisse à Beijing que le pays signerait lundi prochain un mémorandum d’entente avec la Chine sur « La Ceinture et la Route ». A ce jour, 126 pays et 29 organisations mondiales ont adhéré à l’initiative, a rapporté l'agence de presse Xinhua.

Jeudi, 12 sous-forums consacrés entre autres au commerce, au financement, à la coopération régionale, à la communication numérique et aux échanges entre les peuples ont eu lieu à Beijing, ainsi qu’une conférence de dirigeants d’entreprises réunissant près de 900 représentants de sociétés, d’organisations professionnelles et de groupes d’affaires chinois et étrangers.

Les journalistes du Global Times ont constaté que les accords conclus lors des rencontres de jeudi vont au-delà des secteurs commerciaux traditionnels. Des accords de coopération sur les services du cloud, sur la coopération dans les domaines des énergies nouvelles et des technologies financières ont également été conclus.

«“La Ceinture et la Route” est un bel exemple du type de coopération internationale dont le monde a besoin », a déclaré au Global Times l'ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin.

« Le monde est dangereux, alors que nous devons faire face aux menaces du terrorisme, du changement climatique, à la crise des migrants, aux guerres commerciales, et nous sommes en désaccord sur beaucoup de choses pour le moment. Ce dont le monde a besoin maintenant, c'est davantage de coopération et moins de tensions », a indiqué M. Raffarin.

«“La Ceinture et la Route” est une initiative œuvrant pour la paix, car c'est une initiative de coopération », a-t-il poursuivi.

Pour Gregory Bowen, ministre grenadien du Développement des infrastructures, des Services publics, de l'Energie, des Transports et de la Mise en œuvre, « La Ceinture et la Route » est une plateforme où chaque pays concerné est traité de manière égale, quelle que soit sa taille.

« Contrairement à certaines grandes puissances économiques qui nous parlent souvent de haut, la Chine écoute ce que les petits pays ont à dire et nous consulte », a souligné M. Bowen.

« Certaines grandes puissances craignent de perdre le contrôle total dans certains domaines à cause de l'initiative, mais le reste d'entre nous considère cette initiative avec espoir », a-t-il noté.

Le ministre de la Grenade a déclaré que son pays, petite île caribéenne dont la superficie n’est que de 344 km² et ne compte actuellement que 112000 habitants, envisage de renforcer sa coopération avec la Chine dans les domaines du commerce et de la communication numérique.

Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, a indiqué au Global Times qu'elle s'attendait à ce que des accords plus concrets soient conclus d'ici la fin du deuxième Forum de « La Ceinture et la Route » dans des secteurs tels que les infrastructures et la logistique.

Mme Songwe a noté que le second Forum de « La Ceinture et la Route » était assurément un événement tourné vers l'avenir, alors qu’un forum sur la coopération numérique y est prévu et ce secteur étant très important pour permettre un commerce plus développé et de meilleure qualité.

« Nous arrivons avec le désir de voir comment le marché de 1,3 milliard d'habitants de l'Afrique peut discuter avec la Chine », a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté que les relations commerciales entre la Chine et l'Afrique sont celles dans lesquelles il y a le plus de valeur ajoutée des deux côtés, et celles qui offrent de meilleurs avantages mutuels gagnant-gagnant.

Des résultats positifs

Des délégués au forum ont indiqué au Global Times que le nombre croissant de participants prouvait que la coopération dans le cadre de « La Ceinture et la Route » donnait des résultats positifs et que les avantages de l'initiative gagnaient de plus en plus de reconnaissance au sein de la communauté internationale.

Au cours des six dernières années, « La Ceinture et la Route » a offert d’énormes possibilités aux pays participants. Selon le modèle commercial quantitatif d'une étude de la Banque mondiale, « La Ceinture et la Route » devrait augmenter le PIB des pays en développement de l'Asie de l'Est et du Pacifique de 2,6% à 3,9% en moyenne.

Ces chiffres signifient davantage d'opportunités d'emploi, davantage de personnes sortant de la pauvreté et une amélioration des infrastructures dans les pays riverains de « La Ceinture et la Route ».

« En ce qui concerne le mouvement numérique, l'industrie des télécommunications saoudienne est le 12e marché mondial des télécommunications, et nous sommes parvenus à cette position en partenariat avec la Chine », a fait savoir Abdullah Alswaha, ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information.

Les transferts de technologie et de savoir-faire venant de sociétés telles que Huawei et ZTE ont aidé l'Arabie saoudite à atteindre cette position, et alors que les autres marchés sont en stagnation ou en baisse, le marché saoudien connaît une croissance à deux chiffres, a souligné le ministre.

Des partenariats avec des entreprises chinoises ont aidé l'Arabie saoudite à redéfinir l'éducation, les soins de santé intelligents et les villes intelligentes, et ont lancé une toute nouvelle économie en Arabie saoudite, a noté M. Alswaha.

« Nos partenaires stratégiques chinois ont aidé à former 8000 professionnels saoudiens sur ces technologies de base et avancées au cours des 18 derniers mois », a-t-il ajouté.