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Qu’on le veuille ou non, l’initiative des nouvelles Routes de la soie − qui n’a jamais cessé depuis le premier jour d’être qualifiée par certains de « piège de la dette » ou d’« outil géopolitique » − s’est développée pour devenir le moteur le plus productif de la croissance et de l’interconnectivité mondiales.
Jusqu’à présent, 126 pays et 29 organisations internationales ont signé des accords de coopération de diverses sortes dans le cadre de cette initiative. Au cours des six dernières années, le volume commercial total entre la Chine et les autres pays participants a surpassé les 6000 milliards de dollars (5333 milliards d’euros) et 82 parcs industriels ont été établis, créant près de 300 000 emplois locaux.
Plutôt que de disparaître ou d’être marginalisée comme certains pouvaient l’espérer, l’initiative des nouvelles Routes de la soie a démontré une vitalité toujours plus forte, qui réside dans sa pertinence vis-à-vis des besoins mondiaux. Par ailleurs, l’accent porté sur l’inclusivité, le collectivisme et le partage a doté cette initiative d’une grande importance pratique.
D’après un rapport de la Banque mondiale, l’initiative peut réduire les temps de transport de fret de 1,2 à 2,5 points de pourcentage en moyenne et les coûts moyens du commerce mondial de 1,1 à 2,2 points.
La montée du protectionnisme et de l’unilatéralisme au cours de ces dernières années a servi de faire-valoir aux valeurs et à la méthodologie illustrées par l’initiative, à savoir : le dialogue prévaut sur le blocage, la coopération remplace la confrontation et le respect mutuel transcende l’hégémonie.
Plutôt que de voir les nations par le biais de prismes idéologiques, l’initiative des nouvelles Routes de la soie se concentre davantage sur les besoins et les intérêts communs des différents pays. Les six années d’expérience de l’initiative prouvent que les nations, les cultures et les civilisations ne sont pas différentes entre elles, lorsqu’il s’agit de poursuivre le développement et d’améliorer le niveau de vie de la population.
Sur cette base commune, la complémentarité des industries, des technologies et des marchés est pleinement exploitée et se reflète dans des projets concrets infrastructurels, énergétiques, publics et en matière de transports dans les pays développés et les pays en développement.
Aucune économie ne s’est enlisée dans un quelconque « piège de la dette » et aucun pays n’a sacrifié son autonomie dans ce processus. Au contraire, tous les pays participants − et en particulier ceux les moins développés − ont pu apporter des bénéfices tangibles à leurs propres populations.
L’efficacité et la transparence des projets des nouvelles Routes de la soie sont d’autres facteurs lui apportant une certaine dynamique. Le fait que l’ensemble des 279 projets de coopération définis lors du Forum des nouvelles Routes de la soie pour la coopération internationale à Beijing en 2017 ont été achevés ou sont actuellement mis en œuvre en dit long sur le pragmatisme de cette initiative.
De plus, l’ensemble des projets, dont certains impliquent de nombreuses parties prenantes, sont réalisés sur un pied d’égalité, en accord avec les règles du marché et les conventions internationales.
Ceci explique pourquoi près de 5000 personnes (contre 1600 en 2017) de plus de 150 pays et 90 institutions internationales ont répondu présent à l’appel du 2e Forum, qui aura lieu à Beijing du 25 au 27 avril, dans l’espoir que cette vision continue à se transformer en actions concrètes.
Source:french.china.org.cn |