Long Yongtu appelle à une plus grande ouverture et à l’approfondissement des réformes en Chine

Le 26 mars, lors de la séance thématique « Mémoires des 70 ans et des 40 ans : la Chine à l’entrée de la nouvelle ère » organisée à Bo’ao, ville de la province de Hainan (sud), plusieurs personnalités ont participé à une discussion sur l’histoire et les perspectives d’avenir de la Chine du point de vue du nouveau contexte mondial. Parmi elles figuraient l’ancien président français François Hollande, l’ancienne présidente philippine Gloria Macapagal Arroyo, l’ancien vice-ministre chinois de l’Economie et du Commerce Long Yongtu, et le directeur des études sur les théories et les pratiques économiques à l’Université Tsinghua Li Daokui.

« L’ouverture de la Chine est non seulement propice aux progrès du pays mais aussi à ceux du monde entier », a affirmé Long Yongtu, rappelant le fait que la Chine avait levé les limites sur les droits au commerce extérieur réservés anciennement à une centaine de sociétés publiques au cours des négociations sur son adhésion à l’OMC, et que le commerce extérieur du pays avait ainsi connu une croissance annuelle de 30 à 40% jusqu’à ce qu’il devienne le deuxième exportateur du monde. « Cela prouve que les échanges et les interactions avec le monde extérieur, soit l’ouverture, ont accéléré les réformes au sein du pays ».

François Hollande a soulevé, quant à lui, les défis auxquels la Chine avait à faire face pour poursuivre sa croissance, les liens étroits entre les économies chinoise et mondiale, ainsi que les influences néfastes des conflits commerciaux actuels sur la croissance économique mondiale, exprimant ainsi ses inquiétudes à l’égard de la situation économique mondiale.

Wang Boming, éditeur en chef de la revue économique Caijing et président de la séance, a indiqué pour sa part que la croissance annuelle moyenne de 9% enregistrée en Chine au cours des 40 dernières années était unique non seulement dans l’histoire de la Chine, mais aussi parmi tous les pays du monde, attribuant ce succès à la politique d’ouverture, à l’orientation de l’économie de marché et à la création de mécanismes de stimulation dans le pays.