Envoyer [A A]

Les pays africains invités à profiter des bénéfices mutuels de « La Ceinture et la Route »

French.china.org.cn | Mis à jour le 04. 09. 2018 | Mots clés : La Ceinture et la Route

Le président Xi Jinping a souligné le soutien de la Chine aux pays africains dans la construction de « La Ceinture et la Route » afin de parvenir à une prospérité commune.

S'exprimant lundi lors du Dialogue de haut niveau entre les dirigeants chinois et africains et des représentants d’entreprises, M. Xi a déclaré que la Chine était prête à mettre en synergie sa stratégie de développement avec les pays africains afin de construire une voie de développement de qualité adaptée aux conditions nationales de chaque pays, inclusive, et bénéfique pour tous les participants.

M. Xi a indiqué que les pays africains, en tant que participants importants, se trouvent à un stade historique et naturel de la construction conjointe de « La Ceinture et la Route ».

Sur la base de l'égalité et de résultats gagnant-gagnant, la Chine respectera les principes d'une consultation étendue, de contributions communes et de bénéfices partagés pour promouvoir la connectivité dans les politiques, les infrastructures, le commerce et les marchés de capitaux ainsi que pour rapprocher les gens de l'Afrique, a-t-il affirmé.

M. Xi a rappelé qu'il a proposé y a trois ans 10 grands projets de coopération pour faire avancer le développement conjoint de la Chine et de l'Afrique, précisant qu’ils avaient tous abouti à des résultats fructueux.

L’Afrique représente plus d’un sixième de la population mondiale et la réalisation de la prospérité commune est un élément important de la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, a déclaré le président chinois.

La Chine n’attache pas de conditions politiques à ses investissements en Afrique et n’intervient pas dans les affaires intérieures d’autres pays, pas plus qu’elle n’exige des choses qui vont à l’encontre de la volonté des autres, a affirmé M. Xi.

La coopération sino-africaine a ciblé les goulots d'étranglement du développement de l'Afrique, tels que des infrastructures inadéquates, et utilise des fonds là où ils comptent le plus, a-t-il ajouté.

Selon lui, la Chine est désireuse de poursuivre sa coopération avec l'Afrique dans des domaines tels que la promotion des normes, l'accès au marché, la formation et les douanes sur la base de principes gagnant-gagnant.

« La Chine encourage et soutient les investissements mutuels entre la Chine et l'Afrique et ne cherche pas à dégager un excédent commercial. La Chine est prête à créer les conditions propices à l'expansion des importations », a-t-il déclaré.

Il s’est dit espérer que les entrepreneurs chinois et africains saisiront de nouvelles opportunités historiques d'innovation et tireront partie des technologies modernes. Ils devraient également observer leurs responsabilités sociales, respecter la culture et les coutumes locales et contribuer à renforcer l'amitié sino-africaine.

Quelque 1000 représentants, dont 35 dirigeants africains, ont participé au dialogue.

Le discours de M. Xi salué par plusieurs dirigeants

Des officiels et des dirigeants d’entreprise chinois et étrangers ont salué la vision du discours prononcé lundi par le président Xi Jinping lors du dialogue, affirmant qu’elle injectera un nouvel élan de croissance dans le développement économique des deux parties.

Une des choses à retenir du discours de M. Xi est l’importance qu’il a mise en avant pour les pays africains d’adopter les technologies de l’information afin de développer leur industrie moderne et les économies de l’Internet et du numérique, a déclaré Sun Pishu, président et PDG d’Inspur Group, grand producteur chinois de serveurs.

« Nous répondrons à l'appel du président Xi pour effectuer davantage d'efforts afin d’approfondir les activités commerciales en Afrique, notamment en construisant bientôt de nouveaux centres de données au Ghana et en Ethiopie », a-t-il indiqué. « Nous allons également apporter nos dernières technologies, solutions, et nos derniers produits aux économies africaines ».

Christopher Yaluma, ministre zambien du Commerce et de l'Industrie, a noté dans le discours de M. Xi qu’il existe des synergies naissantes entre l'Afrique et l'initiative de « La Ceinture et la Route », ces dernières visant toutes à forger des liens plus solides et à renforcer la connectivité entre les pays.

« Le développement tangible de l’initiative de “La Ceinture et la Route” et de nouveaux modèles commerciaux favorisera encore plus les liens économiques entre la Chine et les pays africains, alors que davantage de ressources financières et de main-d’œuvre ont été déployées dans les chemins de fer, le développement des ports et des aéroports, le commerce, les services financiers et les échanges entre les peuples », a déclaré M. Yaluma.

En ce qui concerne le développement futur de l’initiative, des mécanismes de coordination peuvent être établis aux niveaux régional, sous-régional et national en Afrique afin que le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) puisse être suivi plus efficacement, a indiqué Malam Sambu, ambassadeur de Guinée-Bissau en Chine.

Les remarques visionnaires de Xi Jinping incarnent le principe de « consultation étendue, de contributions communes et de bénéfices partagés », qui pourra servir de guide pour les pratiques commerciales, a déclaré Lin Yichong, président de la China Harbour Engineering Co (CHEC).

Contrairement à d'autres entreprises de construction chinoises, qui se concentrent uniquement sur les projets d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction, M. Lin a fait savoir que la CHEC est bien positionnée car elle a déjà transféré son activité principale à de nouveaux modèles commerciaux tels que des partenariats publics-privés et des opérations de construction-exploitation-transfert dans les secteurs public et privé en Afrique. Dans un modèle de construction-exploitation-transfert, les entreprises reçoivent généralement une concession pour financer, construire et exploiter un projet jusqu'à ce que l'investissement soit récupéré, puis elles le transfèrent à une entité gouvernementale.

Outre son activité principale d'ingénierie marine, de dragage et de valorisation, le groupe basé à Beijing est également impliqué dans la construction de routes et de ponts, de voies ferrées et d'aéroports, ainsi que dans l'assemblage d'équipements et d’autres domaines d'ingénierie liés aux services municipaux, environnementaux et hydrauliques dans plus de 30 pays africains.

Selon Hou Zhigang, président de China-Africa E-Commerce Co., M. Xi a présenté des plans concrets pour aider l’Afrique à poursuivre une urbanisation et une industrialisation de qualité, notamment grâce à des programmes de formation professionnelle et à l’accès au marché, qui sont des prérequis pour un développement économique et social en Afrique.

Il a ajouté que les investissements directs à l'étranger de la Chine en Afrique ne se concentreront plus uniquement sur les infrastructures, l'énergie, la fabrication et l'agriculture.

Les investissements liés aux services dans des domaines tels que le tourisme, l'éducation et les soins de santé deviendront une priorité et aideront à consolider les relations commerciales entre la Chine et l'Afrique à long terme, a-t-il déclaré.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source:french.china.org.cn