Nanjing rend hommage aux « femmes de réconfort »

Des gens visitent un musée fondé dans l'ancien site d'une maison de « femmes de réconfort », située allée Liji à Nanjing, capitale de la province du Jiangsu (est de la Chine), à l'occasion de la Journée internationale des femmes de réconfort, le 14 août 2018. Le terme « femmes de réconfort » est un euphémisme qui désignait les femmes et jeunes filles contraintes à l'esclavage sexuel par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. Quelque 400 000 femmes ont été forcées de servir de « femmes de réconfort » pendant la guerre en Asie, dont près de la moitié étaient chinoises. Les forces japonaises ont ouvert une maison close pour les soldats allée Liji à la fin de 1937. Elle a été fermée après la capitulation des forces japonaises en 1945 et est aujourd'hui la plus grande « maison de réconfort » encore debout.