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L'irrésistible élan de l'OCS défie les prédictions pessimistes

French.china.org.cn | Mis à jour le 10. 06. 2018 | Mots clés : OCS,prédictions pessimistes

Le 18e sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai se tient aujourd’hui dimanche à Qingdao, dans la province du Shandong (est de la Chine). Avec un total de 18 pays présents, comprenant des observateurs et les partenaires de dialogue, le sommet de cette année est le plus important depuis la création de l'organisation. Avec la première participation de l'Inde et du Pakistan en tant que membres à part entière, l'OCS fait également preuve d’une atmosphère de développement optimiste.

C‘est le président chinois Xi Jinping qui préside le sommet. La province du lieu du sommet, le Shandong, est aussi le berceau du confucianisme. L'« Esprit de Shanghai », caractérisé par la confiance mutuelle, le bénéfice mutuel, l'égalité, la consultation, le respect de la diversité culturelle et la poursuite du développement commun fait écho à l'essence du confucianisme.

Lorsque l'OCS a été fondée, certains pays occidentaux étaient pour le moins dubitatifs : ils craignaient que l'OCS n’ait été créée que pour défier l'Occident, et ils n’avaient d’ailleurs pas manqué de la considérer comme un perturbateur avec un avenir sombre, citant notamment son manque de leadership et des valeurs différentes parmi les Etats membres.

Pour l'Occident, comprendre l’OCS est une chose difficile. L'OTAN et le G7 sont deux organisations occidentales majeures. L'OTAN, pendant la guerre froide, était un bloc militaire et politique dominé par les États-Unis avec un objectif clair, faire face à l'Union soviétique. Le G7 est un club de pays riches dirigé par les États-Unis pour consolider un ordre économique mondial favorable au monde occidental.

Qu'il s'agisse de l'OTAN ou du G7, l’une comme l’autre de ces organisations sont à la fois très fermées et exclusives. Leurs intérêts ne sont pas pour tous. À un moment donné, le G7 a certes inclus la Russie, mais seulement pour l'en expulser un peu plus tard.

Ce n'est pas le cas pour l’OCS, qui a commencé avec le mécanisme dit des « Cinq de Shanghai ». C'est une organisation de coopération égale qui a pour ambition de résoudre les problèmes de sécurité qui concernent ses États membres, au lieu de servir les intérêts de certaines puissances dominantes. Ce n'est pas un outil destiné à des jeux géopolitiques, à la recherche de l'hégémonie ou à la confrontation internationale. Son seul but est de résoudre les problèmes grâce à la collaboration et au développement commun.

Les opinions publiques occidentales continuent à monter en épingle la discorde entre les États membres de l'OCS. Mais ce qu'elles ne parviennent pas à comprendre, c'est que la coopération et le développement conjoint n'exigent pas une uniformité de systèmes politiques et de valeurs.

La collaboration dans le cadre de l'OCS présente un énorme potentiel dans trois domaines principaux : la coopération en matière de sécurité, la coopération économique et les échanges culturels. L'OCS a également établi un cadre global stable pour ces collaborations. Toutes les forces qui l'ont plus ou moins malmenée dans le passé assistent maintenant à son élan irrésistible.

On peut prévoir que le sommet de l'OCS à Qingdao sera une étape importante pour le développement de l'institution. L'esprit de Shanghai est certainement amené à se répandre dans le monde entier et offrira à l'humanité de nouvelles idées et approches pour la résolution des problèmes liés à la sécurité au développement.

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Source:french.china.org.cn