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Un étudiant chinois condamné à 20 ans de prison pour le meurtre d'une femme au Japon

French.china.org.cn | Mis à jour le 21. 12. 2017 | Mots clés : Chen Shifeng,Jiang Ge,Tokyo,meurtre

Des journalistes japonais et chinois devant le tribunal de Tokyo suivent le procès du Chinois condamné pour le meurtre de Jiang Ge, une étudiante chinoise de 24 ans.

Un tribunal de Tokyo a condamné mercredi un Chinois qui faisait ses études au Japon à 20 ans de prison pour avoir assassiné une Chinoise lors d'un crime particulièrement violent.

Selon le tribunal de district de Tokyo, Chen Shifeng, 25 ans, a poignardé Jiang Ge, 24 ans, à l'extérieur de son appartement de la capitale japonaise le 3 novembre 2016. La victime partageait son logement avec Liu Xin, l'ex-petite amie chinoise de l'assassin.

D'après le site ifeng.com, le juge a dit que Chen avait amené le couteau avec lui avec l'intention de tuer.

La mère de Jiang Ge, Jiang Qiulian, avait fait circuler une pétition demandant la peine de mort pour Chen avant le début du procès. Mais la peine capitale est rare au Japon: 21 personnes seulement ont été exécutées depuis l'arrivée au pouvoir du Premier ministre conservateur Shinzo Abe fin 2012.

Le meurtrier Chen Shifeng


L'affaire a suscité une grande attention en Chine, Mme Jiang accusant Liu Xin d'être partiellement responsable de la tragédie.

Mme Jiang a en effet demandé si Liu Xin n'avait pas laissé sa fille bloquée à l'extérieur de l'appartement tandis qu'elle était brutalement poignardée à mort. Elle a également accusé la colocataire de la victime d'avoir refusé de la joindre pour lui offrir ses condoléances. Mme Jiang a posté les détails personnels de la jeune femme et des photos d'elle et de ses parents sur Weibo.

La victime Jiang Ge


De son côté, Liu Xin a insisté sur le fait qu'elle n'avait pas fermé la victime à l'extérieur mais qu'elle ne pouvait pas ouvrir la porte car elle était en quelque sorte verrouillée. Elle a également protesté, disant qu'elle avait été victime de cyber-intimidation après que ses informations personnelles Faient été rendues publiques par la mère de Jiang Ge.


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Source:french.china.org.cn