Li Keqiang : la Chine travaillera avec la France sur le changement climatique

Le Premier ministre chinois Li Keqiang (à droite) rencontre le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en visite en Chine, le 24 novembre 2017 à Beijing. (Photo / Xinhua)

  

Selon le Premier ministre chinois Li Keqiang, la Chine est prête à travailler avec la France dans un effort conjoint et positif pour faire face au changement climatique tout en maintenant le multilatéralisme et une économie mondiale inclusive.

 

M. Li a pris la parole vendredi lors d'une rencontre avec le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, au Grand Hall du Peuple à Beijing.

 

M. Li a souligné que les relations entre la Chine et la France progressaient bien et que la Chine accordait une importance stratégique aux relations sino-françaises et souhaitait travailler avec la France pour faire progresser les relations bilatérales avec un élan de développement sain et stable, ajoutant que la Chine était désireuse de renforcer la coopération avec la France dans des domaines comme l'énergie nucléaire civile.

 

La Chine, a-t-il indiqué, soutient l'intégration européenne et espère que la coopération entre la Chine et les pays d'Europe centrale et orientale favorisera un développement équilibré de l'Union européenne.

 

De son côté, M. Le Drian a également rencontré son homologue chinois Wang Yi, et ils se sont adressés ensemble aux journalistes. Selon M. Wang, les deux pays sont prêts à rechercher un terrain d'entente tout en contrôlant leurs divergences et préparent désormais la visite du président français Emmanuel Macron en Chine au début de 2018.

 

M. Wang a par ailleurs déclaré que la principale leçon tirée de la question nucléaire dans la péninsule coréenne au cours des deux dernières décennies est que, lorsque la confrontation et l'incompréhension persistent, toutes les parties prenantes manquent l'occasion d'un dialogue pacifique. « La tâche la plus urgente est de mettre pleinement en œuvre les décisions prises par le Conseil de sécurité de l'ONU et de n'épargner aucun effort pour commencer les consultations sur la question dès que possible », a-t-il conclu.