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ZHANG HUI, membre de la rédaction
Durant ces cinq dernières années, le Comité central du PCC (Parti communiste chinois) uni autour du secrétariat général Xi Jinping, a développé de nouveaux concepts, émis de nouvelles idées et établit de nouvelles orientations stratégiques pour la gouvernance de la Chine qui ont eu un écho retentissant auprès de la communauté internationale. Marc Vella Bonnici, secrétaire du département international du Parti travailliste de Malte a déclaré : « En occident, les réactions à la gouvernance du PCC ont été très positives. Je pense que les développements qu’a connus la Chine ces 5 dernières années sont remarquables, la gouvernance du PCC est une véritable réussite. »
Le XIXe Congrès du PCC intervient à un stade crucial de la construction in extenso en Chine d’une société
de moyenne aisance. C’est un évènement d’importance majeur pour le développement durable de la Chine mais aussi pour l’avenir du monde. Selon Kamal Ismail Saeed, directeur du département des affaires extérieures du Parti du Congrès national du Soudan, « Les nouveaux concepts sur la gouvernance du pays développés par le PCC sont rafraîchissants et bienvenus. En particulier les nouvelles idées qui concernent l’établissement du socialisme à la chinoise. Ils sont clairs, raisonnables et adaptés au développement écologique de la Chine. Les répercussions sont positives pour le monde entier. »
Un modèle à suivre
« La principale contribution du PCC pour la Chine et le monde en général, c’est la réduction de la pauvreté », estime Muhammad Faruk Khan, membre du présidium de l’Union populaire et président de la Commission parlementaire de l’aviation civile et du tourisme du Bangladesh. « Au cours des dernières décennies, la Chine a sorti quelques 700 millions de personnes de la pauvreté. C’est un exemple à suivre pour de nombreux pays. »
Charles Kayonga, ambassadeur du Rwanda en Chine a déclaré : « La cohérence des politiques du PCC et sa fidélité à la cause du peuple sont dignes d’être étudiés avec le plus grand intérêt. Je crois que c’est l’essence même de la notion d’émancipation des peuples. Le mouvement de libération n’a pas pour unique but de renverser l’ennemi et de prendre le contrôle du pays, mais son ambition est de libérer les peuples de la pauvreté et des contraintes du sous-développement. C’est le plus grand enseignement que le PCC nous ai donné, et nous allons nous efforcer de le mettre en application au Rwanda. »
Marc Vella Bonnici admire l’efficacité du système de consultation politique chinois. « Chaque décision du PCC est prise en consultation avec les autres partis, afin d’assurer qu’elle soit favorable au peuple. »
Leonidas C. Rokanas, ambassadeur de Grèce en Chine a loué les progrès de la Chine en matière d’écologie et de développement durable. « Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que l’écologie n’est pas un processus naturel, mais le fruit de politiques régulatrices. Sans l’intervention du gouvernement, l’environnement se dégrade inéluctablement. » Selon lui, la vigilance du PCC à cet égard est grande. « Je pense que la Chine va jouer un rôle très important dans ce domaine si elle continue sur la voie du développement écologique. » Il a souligné les efforts de la Chine pour lutter contre la désertification, « notamment dans le désert Kubuqi de Mongolie intérieure ». « La désertification est un enjeu majeur pour de nombreux territoires et la Chine a par exemple développé une technique innovante de régénération des sols par l’agriculture. Comment combiner lutte contre la désertification et développement économique ? Voilà un sujet sur lequel la Chine a beaucoup à nous enseigner. »
Dimitar Boychev Petrov, président de la région Bourgas du Parti Citoyen de Bulgarie est impressionné par l’expertise de la Chine en urbanisme. « Nous avons visité Fuzhou et j’ai appris qu’en 2015, la ville avait remporté le titre de ‘’ville la plus propre du pays’’. Ce genre de compétition incite les municipalités à multiplier les mesures urbanistes. A Fuzhou, les résultats sont visibles à tous les coins de rue, tout est très propre et joli. C’est une mesure que nous pouvons définitivement envisager de mettre en application chez nous. »
Un noyau dirigeant fort
La majorité des personnes interrogées approuvent la gouvernance du Comité central du Parti rassemblé autour du secrétaire général Xi Jinping, selon eux, c’est un noyau dirigeant fort, moteur du développement du pays.
Charles Kayonga a déclaré : « Depuis l’entrée en fonction de M. Xi Jinping, la Chine a réalisé de nets progrès pour promouvoir la réforme et l’ouverture de la société. La Chine a également soumis de nombreuses initiatives à la communauté internationale dans les domaines économique, diplomatique et politique. Pour le Rwanda, les relations politiques et économiques avec la Chine sont entrées dans une nouvelle phase. Comme de nombreux pays, le Rwanda est très satisfait par la politique de Xi Jinping et du PCC. »
Kamal Ismail Saeed a dit : « La gestion du PCC témoigne des qualités de dirigeant du secrétaire général Xi Jinping. Ces cinq dernières années, Xi Jinping a initié de grandes choses. Bien sûr c’est avant tout un excellent dirigeant et un visionnaire. Il a su diriger le peuple avec succès dans la résolution de multiples problèmes intérieurs et mondiaux. Nous souhaitons qu’il puisse continuer à contribuer par sa politique au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. »
Viorel Neaga dirige un incubateur d’entreprises au Nord de la République de Moldavie. Il a apprécié l’agilité avec laquelle le PCC combine théorie et pratique pour atteindre ses objectifs de développement économique. « Tout d’abord, la Chine a donné un exemple au monde avec son développement économique et structurel. Parce qu’il ne se soucie pas uniquement de la pratique mais aussi des théories et politiques en application, le PCC pose et exécute avec clarté les étapes nécessaires à la réalisation de son programme. Tous les hommes politiques du monde aspirent à la réussite de leur administration et à la reconnaissance de leurs talents, mais la plupart commettent des erreurs. Parce qu’en voulant précipiter un développement rapide, il est facile de passer à côté de certaines choses. Mais je ne pense pas que ce soit le cas en Chine. Je crois que le PCC apportera prospérité au peuple chinois et sera bénéfique au monde entier. »
Les points clefs pour l’avenir
« Au terme du développement fulgurant de l’économie chinoise, se pose la question de la transition vers un développement plus durable. C’est un enjeu majeur pour les générations actuelles et à venir, non seulement en Chine mais pour chacun des pays de la planète, y compris la Bulgarie. » C’est ainsi que Dimitar Boychev Petrov explique son attention pour les nouvelles initiatives écologiques de la Chine après le XIXe Congrès. Il attache également beaucoup d’importance aux initiatives du PCC pour renforcer la coopération internationale dans ce domaine. « En particulier concernant le rapprochement sino-bulgare, et le renforcement des liens d’amitié entre les deux peuples. »
Leonidas C. Rokanas a exprimé : « D’après le plan quinquennal de développement chinois de 2016 à 2020, on remarque que l’innovation est le principal facteur de développement du pays, il s’agit d’un développement durable, ouvert, inclusif et harmonieux. » Il suit avec intérêt les initiatives chinoises pour la lutte contre la corruption, pour le développement des entreprises publiques, pour la croissance économique ainsi que pour l’édification d’une civilisation écologique. En effet, il a déclaré : « La civilisation écologique a été inscrite dans les Statuts du Parti, Elle englobe la protection de l’écosystème et la transition environnementale. C’est important et très intéressant. »
Selon Kamal Ismail Saeed : « Les mesures et décisions publiées pendant le XIXe Congrès affecteront le futur de la Chine et du reste du monde. Nous observons avec attention les politiques chinoises en faveur de la réforme sociale et de la promotion des relations internationales. » Le Soudan, en tant que pays en développement, espère une relation plus profonde avec la Chine.
Source:La Chine au Présent |