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Yang Xiaodu, secrétaire adjoint de la Commission centrale de contrôle de la discipline du Parti communiste chinois (PCC), répond aux questions lors d'une conférence de presse organisée en marge du 19e Congrès national du PCC, jeudi. (Photo / Xinhua)
Selon un haut responsable de l'organe suprême de la lutte contre la corruption en Chine qui s'est exprimé jeudi, la chasse aux responsables du Parti qui occupent des postes clés et ont des opportunités de promotion, mais continuent de s'impliquer dans des activités de corruption, demeure la principale priorité de la campagne de lutte contre la corruption que mène la Chine, aujourd'hui et à l'avenir.
L'accent sera mis en particulier sur les responsables du Parti impliqués en même temps dans la corruption politique et économique, a souligné Yang Xiaodu, secrétaire adjoint de la Commission centrale d'inspection de la discipline du Parti communiste chinois.
« Une dynamique irrésistible dans la lutte contre la corruption a été créée au cours des cinq dernières années. Nous devons maintenant obtenir une victoire écrasante », a déclaré M. Yang lors d'une conférence de presse organisée en marge du 19e Congrès national du PCC.
Le Comité central du PCC a accordé une importance sans précédent à l'amélioration de la conduite au sein du Parti et à la lutte contre la corruption.
En outre, de nombreuses tendances malsaines ont été inversées. C'est, a-t-il dit, un résultat qui était auparavant considéré par beaucoup comme une mission impossible.
Au cours des cinq dernières années, 440 responsables relevant directement du Département de l'organisation du Comité central du PCC, dont la plupart étaient de niveau ministériel ou au-dessus, ont fait l'objet d'une enquête. C'est une proportion plutôt élevée, a dit M. Yang.
Parmi eux figurent 43 membres suppléants du 18e Comité central et 9 membres de la Commission centrale d'inspection de la discipline. La détermination du Parti à lutter contre la corruption est « aussi solide que le roc », a-t-il ajouté.
« Nous devons admettre que la direction du Parti a été laxiste, faible et molle pendant un certain temps, ce qui a donné à certains responsables la possibilité d'avoir un double visage et être corrompus », a déclaré M. Yang.
Le Parti a reconnu les problèmes et intensifié les efforts pour corriger les erreurs. « Il sera beaucoup plus difficile qu'avant de trouver des échappatoires dans le système pour mener des activités de corruption », a-t-il dit.
Depuis, les responsables du Parti doivent à présent passer par un processus de sélection plus strict pour espérer une promotion et être désignés délégués au Congrès national du Parti, a précisé Qi Yu, vice-ministre du Département de l'organisation du Comité central du PCC, lors de la même conférence de presse.
« Au cours de la récente élection de nouveaux dirigeants de villes, de comtés et de cantons, plus de 9 300 responsables n'ont pas été promus faute d'avoir satisfait aux examens », a dit M. Qi.
Les qualifications des délégués au 19e Congrès national du PCC ont toutes été passées à la loupe. Sept personnes ont été retirées de la liste des délégués déjà publiée parce que des problèmes ont été découverts lors des examens finaux, a-t-il ajouté.
Le Département de l'organisation a également attaché de l'importance au renforcement des organisations du Parti dans les entreprises publiques, non publiques et à participation étrangère.
À la fin de 2016, 70% des 106 000 entreprises à participation étrangère avaient créé des organisations du Parti.
Source:french.china.org.cn |