Alors que le 19e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) va débuter dans environ deux semaines, c'est sans doute le bon moment pour se pencher sur la façon dont la Chine a interagi avec le monde au cours des cinq dernières années et prédire ce que sa politique étrangère pourra apporter au cours des cinq prochaines années. 

L'expression « Construire une communauté d'avenir partagée pour l'humanité » a été inscrite dans le rapport du 18e Congrès national du PCC en 2012. Cinq ans plus tard, ce terme est désormais un plan concret avec une orientation claire et une approbation généralisée.

La multi-polarité, la mondialisation, la diversité culturelle, l'interdépendance, la révolution scientifique et industrielle sont apparues comme les principaux descripteurs du monde.

Dans le même temps, les gens du monde entier se retrouvent dans une ère de défis multiples : la croissance mondiale est léthargique et apathique, l'impact de la dernière crise financière persiste encore comme un nuage sombre à l'horizon, le climat évolue de manière imprévisible, et le fossé en matière de développement s'élargit. La mentalité de guerre froide et les politiques de puissance existent encore. Les crises du terrorisme et des réfugiés s'étendent.

Dans un tel contexte, un monde ouvert, inclusif et propre où règnent une paix durable, la sécurité commune et la prospérité que le Président Xi Jinping envisage est un phare pour tous ceux qui pensent qu'un avenir partagé est le seul possible.

Qu'a donné au monde la politique de confrontation et de petites alliances ? Le moment est venu pour les pays de former des partenariats fondés sur la compréhension, le dialogue et le respect.

Tant que les grandes puissances ne respecteront pas les intérêts et préoccupations majeurs les unes des autres, tant qu'elles n'apprendront pas à maîtriser leurs différences, elles ne pourront pas construire un nouveau modèle de relations mettant en valeur la coopération plutôt que la confrontation, le respect plutôt que la rivalité et le gagnant-gagnant plutôt que l'avidité.

Rien de tout cela ne pourra arriver, comme Xi Jinping l'a dit au monde en janvier à Genève, avant que « les grands pays traitent les plus petits comme des égaux au lieu d'agir comme des dominateurs imposant leur volonté aux autres ».

Depuis cinq ans, la sécurité commune, globale, coopérative et durable a été le mantra de Xi Jinping.

La Chine respecte les règles de l'OMC. La Chine soutient un commerce ouvert, transparent, inclusif et non discriminatoire. C'est la Chine qui est aujourd'hui championne d'une économie mondiale ouverte, car, comme le Président chinois l'a souligné à maintes reprises, le protectionnisme et l'isolement ne profiteront à personne.

L'Accord de Paris est le bastion le plus solide contre le changement climatique. La Chine comprend ses obligations, elle s'est engagée à lutter pour sauver la planète et demande aux autres pays de se joindre à cette cause avec le même enthousiasme et les mêmes actions.

En février, la communauté d'avenir partagé pour l'humanité a été intégrée pour la première fois dans une résolution de l'ONU. Pour construire un tel avenir, la mondialisation économique doit être ouverte, inclusive, équilibrée et bénéficier à tous. À cette fin, l'aspiration déclarée du Président Xi est de « rendre le gâteau plus grand et de le partager de manière équitable pour assurer la justice et l'équité ».

Le Sommet du G20, qui a eu lieu à Hangzhou en septembre dernier, a adopté le Plan directeur sur la croissance innovante, mettant pour la première fois le développement au cœur de la macro-politique mondiale et formulant un plan d'action.

Pour construire une communauté d'avenir partagé pour l'humanité, le Président Xi a également présenté l'initiative « La ceinture et la route ». Plus de 100 pays et organisations internationales soutiennent ce plan et un grand nombre de projets qui ont offert une récolte précoce font déjà une différence dans la vie des gens ordinaires.

De même, la croissance et le développement inclusifs exigent de meilleures infrastructures pour tous. La Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures, par exemple, fournit déjà davantage de biens publics à la communauté internationale.

Alors que le 19e Congrès national du PCC s'apprête à se réunir et que le monde médite sur ce que vont pouvoir offrir les cinq prochaines années de la politique étrangère de la Chine, une chose est certaine : la paix, le développement, le partenariat et le multilatéralisme -la communauté d'avenir partagé pour l'humanité, cultivée et nourrie par le Président Xi au cours des cinq dernières années- continuera d'être la lumière qui nous guide.