Envoyer [A A]

Face à la pollution atmosphérique, Beijing adopte une série de protocoles plus stricts

French.china.org.cn | Mis à jour le 19. 09. 2017 | Mots clés : pollution atmosphérique,Beijing

Dans un effort visant à améliorer la qualité atmosphérique de la capitale, les constructions seront suspendues à Beijing au cours de la saison froide, a annoncé samedi la Commission du logement et du développement urbain et rural.

 

Les travaux sur les sites de construction - incluant la démolition et le travail de terrassement extérieur - qui peuvent générer de la poussière seront suspendus du 15 novembre au 15 mars, ce qui correspond à la période complète de chauffage.

 

L'annonce de cette interdiction fait suite à la mise en place vendredi du cinquième protocole de réponse d'urgence contre la pollution atmosphérique à Beijing. Celui-ci augmente notamment les restrictions sur la production et impose d'autres contrôles stricts pour faire face à la pollution atmosphérique.

 

Comparé aux quatre versions précédentes publiées depuis 2012, ce dernier protocole en date reflète une tendance aux contrôles plus stricts sur les pollueurs. Par exemple, certains travaux de construction, comme la peinture par pulvérisation, seront désormais interdits dès que la pollution atmosphérique aura atteint son niveau le plus faible, le niveau bleu. Il s'agit des premières mesures obligatoires pour les alertes bleues.

 

A Beijing et dans d'autres villes de Chine, le système de réponse d'urgence à la pollution atmosphérique comporte quatre niveaux : bleu, puis jaune, orange et rouge. Chaque niveau génère un ensemble de réponses, comme la fermeture des écoles ou encore les restrictions sur la production et les automobiles.

 

Le nouveau protocole restreint la production dans certaines usines au cours des alertes jaunes, afin de limiter les émissions de polluants aéroportés. Ce genre de restrictions commençaient auparavant avec les alertes oranges.

 

Le système de réponse d'urgence a été présenté sur le site internet du gouvernement municipal, avant de prendre effet vendredi dernier.

 

Le critère pour les alertes rouges a été abaissé à une prévision d'indice moyen de la qualité de l'air à 500 pendant une journée. Auparavant, ce niveau devait au moins se poursuivre un jour de plus.

 

Les alertes rouges génèrent également des contrôles plus stricts. Au cours de l'alerte rouge, qui fut déclarée à Beijing le 16 décembre de l'année dernière et s’était poursuivie pendant cinq jours, la production fut arrêtée dans plus de 700 usines et réduite dans quelque 500 autres. Plus de la moitié des véhicules de la ville reçurent également l'interdiction de circuler.

 

« Les contrôles rigoureux pour faire diminuer les émissions se sont révélés efficaces dans la baisse du pic de pollution », explique Chai Fahe, un chercheur de l'Académie chinoise de recherche en sciences environnementales, ajoutant que ceux-ci permettaient de réduire les émissions de plus de 30 %.

 

Le ministère de la Protection environnementale a exigé des contrôles conjoints, incluant des réponses d'urgence coordonnées contre la pollution atmosphérique dans la région Beijing-Tianjin-Hebei en hiver.

 

A la fin de l'année, la concentration en PM2,5 - des particules de diamètre inférieur à 2,5 µm - devrait être abaissée à 60 µg/m3, selon le Bureau municipal de la protection environnementale.


Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source:french.china.org.cn

Lire aussi