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15 août 2017, xian de Qingxu : Hao Yuelian raconte ses souvenirs dans la province septentrionale chinoise du Shanxi. Hao Yuelian est l'une des six dernières « femmes de confort » chinoises encore vivantes dans la province. En 1943, elle n'a que 15 ans lorsqu'elle se fait violée chez elle par des soldats japonais avant d'être emmenée et emprisonnée pendant un mois, jusqu'à ce que ses parents parviennent à payer pour la libérer. Elle fut arrêtée à nouveau par la suite, puis sauvée encore une fois. Hao Yuelian se maria à 18 ans, mais elle ne put avoir d'enfant. Elle adopta la fille de sa sœur, Chang Aixian. Depuis la mort de son mari en 2006, Hao Yuelian vit seule avec sa fille adoptée. Elle souffre d'hypertension artérielle et a de la difficulté à entendre et à marcher. [Crédit photo : China News Service/Wei Liang]
Le temps qui passe emporte avec lui les vies des dernières « femmes de confort » chinoises, un euphémisme pour des jeunes filles et des femmes réduites à l'esclavage sexuel par les soldats japonais au cours de la seconde guerre mondiale. A travers la partie continentale de la Chine, seules quatorze d'entre elles sont encore vivantes. En 2012, le 14 août fut désigné comme la Journée internationale de commémoration pour les femmes de confort par la 11e Conférence de l'alliance asiatique pour les femmes de confort.
Source:french.china.org.cn |