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Beijing, Tianjin et le Hebei vont lancer un séjour de 144 heures sans visa

French.china.org.cn | Mis à jour le 28. 07. 2017 | Mots clés : Beijing,Tianjin,Hebei,144 heures

D'après un vice-maire de Beijing qui s'est exprimé jeudi, les villes de Beijing et Tianjin, ainsi que la Province du Hebei, vont autoriser un séjour de 144 heures sans visa aux ressortissants de certains pays et régions d'ici la fin de cette année.

Cette nouvelle politique fait partie de l'engagement à long terme de la Chine pour moderniser et améliorer son industrie des services.

Cheng Hong, un vice-maire de Beijing, a précisé que la nouvelle politique prolongera la durée d'exemption de visa en faveur des voyageurs de certains pays qui veulent visiter les trois régions. À l'heure actuelle, la durée maximale de séjour sans visa à Beijing et Tianjin est de 72 heures.

Selon M. Cheng, cet ajustement de politique facilitera « la libre circulation des ressources » dans la région Beijing-Tianjin-Hebei.

C'est néanmoins Shanghai, rejointe par les provinces du Jiangsu et du Zhejiang, qui a eu un rôle pionnier en la matière, en offrant en 2016 une entrée sans visa de 144 heures, permettant ainsi aux visiteurs étrangers de 51 pays et régions d'avoir davantage de temps pour voyager ou assister à des conférences dans la région.

C'est à l'occasion d'une conférence de presse sur un plan pilote d'ensemble, que le Conseil des affaires d'Etat –le gouvernement chinois- a promulgué à la fin juillet pour ouvrir davantage l'industrie des services de la capitale, que M. Cheng a fait ces remarques.

Dans le cadre de ce plan, les autorités locales vont réduire les restrictions à l'investissement dans les principaux secteurs de services, comme l'aviation, la culture et les arts, l'édition, les banques, les services juridiques, le tourisme et la recherche et le développement médicaux.

En simplifiant la réglementation, Beijing prévoit aussi de proposer un guichet unique aux investisseurs étrangers songeant à la capitale d'ici la fin de cette année.

A ce jour, les investisseurs étrangers qui souhaitent créer une entreprise dans la ville sont toujours tenus d'obtenir quelque 15 licences et certificats, délivrés par 11 départements. Parmi ces documents figurent notamment une licence administrative, un ensemble de renseignements et des documents relatifs à la gestion.

« Avant la fin de cette année, il leur suffira simplement d'une licence unique », a précisé M. Chen, qui a ajouté que « en partageant les informations de base répétées entre les différents départements et en rendant les procédures d'inscription disponibles en ligne, l'ensemble du processus ne prendra que cinq jours ouvrables ».

Cela fait des années que la Chine s'efforce de faire évoluer son économie vers un modèle de croissance basé sur la consommation, les services et l'innovation.

Décrivant Beijing comme un terrain d'essai pour l'ouverture du secteur des services sur un plan national, Wang Shouwen, vice-ministre du Commerce, a pour sa part déclaré que « Nous pouvons nous attendre à de nouveaux progrès et percées dans la facilitation de l'accès aux marchés, l'accélération de la réforme institutionnelle et la création de systèmes de soutien au secteur ».

Selon le Bureau national des statistiques, en 2016, le secteur des services en Chine a compté pour pas moins de 51,6% du produit intérieur brut du pays, soit 1,4 point de pourcentage de plus par rapport à l'année précédente.

Pour la seule ville de Beijing, la valeur ajoutée de son secteur des services s'est montée à environ 292 milliards de dollars à la même période.

 

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Source: french.china.org.cn

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