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Sui Qingsong, un orthodontiste à l'esprit pionnier

French.china.org.cn | Mis à jour le 05. 05. 2017 | Mots clés : orthodontiste
Le 17 septembre 2014 à Shanghai, Sui Qingsong reçoit son certificat de formation à une technique réputée de traitement invisible.
 
China.org.cn, 28 avril 2017, par le journaliste Lü Shengnan
« En orthodontie, peu importe l'âge » affirme Sui Qingsong. « Parmi nos patients, il y a des personnes âgées, qui ont des besoins en matière de santé dentaire, mais aussi en matière esthétique », explique ce jeune expert trentenaire. « Par exemple, une patiente âgée de 67 ans avait une rangée de dents mal alignées. En raison des problèmes qui existaient sur ses dents d'origine, il n'était pas idéal de lui placer des implants, c'est pourquoi nous lui avons recommandé l'orthodontie. » Sui Qingsong présente non sans fierté un cas classique : en raison du manque d'expérience de nombreux hôpitaux et de médecins en orthodontie sur des personnes âgées, il est usuel que cette solution ne soit pas recommandée. Sa clinique a traité la patiente avec succès, et le cas a été mentionné dans le livre blanc d'une marque américaine réputée.
Sui Qingsong est diplômé de l'Université de médecine Norman Bethune (aujourd'hui Ecole de médecine Norman Bethune de l'Université du Jilin). Il a intégré après ses études l'hôpital dentaire de Beijing relevant de l'Université des sciences médicales de la capitale. Durant cette période, il a étudié sans relâche, en se concentrant sur les technologies de pointe de l'orthodontie. En 2008, ses collègues et lui ont établi une clinique dentaire privée haut de gamme, qui compte déjà deux établissements à Beijing de grande renommée.
Une vocation d'orthodontiste
« Depuis que je suis petit, j'aime beaucoup l'expérience pratique. Mes dents d'enfant n'étaient pas saines, je devais souvent aller chez le dentiste. C'est ainsi que j'ai commencé à m'intéresser aux instruments dentaires et que j'ai choisi de m'inscrire en soins dentaires à l'université », explique le jeune homme en présentant sa vocation.
Après l'obtention de son diplôme, il a commencé à travailler et étudier l'orthodontie à Beijing. Lui-même présentant une dentition mal alignée, il a choisi un tuteur à l'hôpital pour faire un traitement orthodontique. Peu à peu, il a commencé à s'intéresser de plus en plus à la discipline. Il a découvert l'impact réel de l'orthodontie et a ressenti un certain sens d'accomplissement. « Certains patients ont des dents mal alignées, ou très en avant, et après le traitement même la forme de leur visage s'en trouve améliorée, l'effet est évident, nous avons un véritable sentiment d'accomplissement. »
L'audace d'essayer de nouvelles technologies
Sui Qingsong a été l'un des premiers médecins de Chine à obtenir la certification pour utiliser les traitements invisibles d'un grand laboratoire américain. « Habituellement, les dernières techniques apparaissent d'abord dans une grande administration hospitalière, mais lorsque cette technologie est arrivée en Chine, de nombreux experts et professeurs ont estimé qu'elle ne serait pas assez efficace. De plus, il faut un certain temps pour obtenir les autorisations officielles de produits importés en Chine, c'est pourquoi les grands hôpitaux n'ont pas commencé à proposer cette technologie. Nous avons voulu saisir cette opportunité. Nous avons cherché un fabricant avec lequel nous pourrions coopérer, nous avons fait l'acquisition des matières premières, cela nous a donné un avantage décisif sur le marché », explique-t-il. « Dans toute la Chine, seuls quatre médecins, dont je fais partie, ont obtenu dès le début la qualification pour pratiquer ces soins. Maintenant que la technologie a gagné en importance, de grands hôpitaux dentaires présentent aussi des demandes », ajoute-t-il.
La confiance et le soutien des patients
Sui Qingsong explique que certains patients viennent aujourd'hui d'autres régions pour le consulter, en arrivant en avion le matin et en rentrant dans l'après-midi. Cette confiance et ce soutien l'inspirent.
« Nous avons des patients qui viennent du Tibet, du Xinjiang, du Shandong, de Mongolie intérieure et d'autres lieux, de tous les âges. La création de notre clinique dentaire s'est déroulée sans heurt. Nous avions huit employés à nos débuts, nous sommes plus de quarante aujourd'hui. Le nombre croissant de patients nous a amenés à augmenter la taille de la clinique. De nombreux patients nous ont suivis lorsque nous avons déménagé, certains nous sont fidèles depuis plus de dix ans. Nous sommes désormais comme une famille, les patients recommandent nos services à leurs amis et à leur famille. Grâce au bouche à oreille, nous nous développons avec une garantie de qualité et une bonne réputation. »
Avec le développement et la popularité des réseaux sociaux, Sui Qingsong a commencé à communiquer avec ses patients sur WeChat, en présentant les dernières techniques pratiquées dans ses cliniques.
Une vie saine
Sui Qingsong a commencé à faire de l'exercice pour se maintenir en forme l'an dernier, après quelques problèmes de santé. « Quand je suis arrivé à Beijing pour travailler, je ne m'accordais presque pas de temps de repos, afin d'assurer un bon environnement de vie à ma famille. Pendant plus de dix ans, je n'ai pas fait attention à ma santé, j'ai participé à de nombreuses soirées en société », explique le jeune médecin. « Je me suis mis à faire de l'exercice l'an dernier, pas seulement pour moi-même, mais aussi pour faire en sorte d'être toujours là pour ma famille et pour mon fils. »
Dès que le sujet des enfants est mentionné, les yeux de Sui Qingsong se mettent à pétiller d'enthousiasme. Son objectif est aujourd'hui de bien s'occuper de sa famille. Son épouse, qui travaillait pour l'hôpital dentaire no 301, a décidé de démissionner pour se concentrer sur l'éducation de leur fils, qui est en troisième année d'école primaire. Il a lui aussi réduit progressivement ses sorties inutiles pour rentrer le soir avec plus d'énergie, s'occuper de son fils, rester en forme, profiter de ses amis et faire du sport.
Il conseille aux jeunes qui veulent se lancer dans la médecine de le faire avec une passion pour la discipline. « Les études de médecine sont très longues, très difficiles, il faut vouloir continuer d'apprendre tout au long de sa carrière. Ce n'est qu'avec un haut niveau d'exigence envers soi-même et un regard ouvert sur le monde que nous pouvons aider nos patients », affirme-t-il.
 
 
 
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Source: french.china.org.cn

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