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Appel à la création d'un laboratoire national de synthèse vocale

French.china.org.cn | Mis à jour le 10. 03. 2017 | Mots clés : création,laboratoire national de synthèse vocale

Un laboratoire national consacré à l'intelligence artificielle devrait être créé pour encourager les technologies et l'innovation dans ce domaine, a fait savoir Liu Qingfeng, président de la société iFlytek, une entreprise de premier ordre dans les technologies de synthèse vocale.

M. Liu, qui est aussi député de l'Assemblée populaire nationale (APN), a appelé le gouvernement à créer un laboratoire national de technologies de synthèse et de reconnaissance vocales reposant sur l'intelligence artificielle, ainsi que des alliances sectorielles, des normes technologiques et un cadre juridique liés à ces technologies. Il s'est exprimé lors d'une conférence de presse mardi à l'occasion des « deux sessions » (Conférence consultative politique du peuple chinois et APN) à Beijing.

« L'intelligence artificielle en Chine n'est pas à la traîne des autres secteurs. Il est crucial d'établir un écosystème pour stimuler le développement du secteur de l'intelligence artificielle », a–t–il déclaré, suggérant par ailleurs que les établissements du primaire et du secondaire, ainsi que les universités, proposent des cours d'intelligence artificielle pour former des compétences.

La société iFlytek, cotée en bourse de Shenzhen, a accru ses efforts pour promouvoir l'usage des technologies de synthèse et de reconnaissance vocales intelligentes dans les secteurs de l'éducation, des soins de santé, de la finance et l'urbanisme notamment, selon M. Liu. Il souhaite que l'intelligence artificielle puisse faire l'objet d'applications cette année dans des domaines plus larges comme par exemple la santé, la finance et les villes intelligentes.

Mis à part les technologies de reconnaissance vocale et d'images, et la technologie de la synthèse vocale, iFlytek développe un projet qui permet aux robots de parler et d'entendre, mais aussi de comprendre et de penser dans une interaction. M. Liu a expliqué qu'au début, l'intelligence artificielle comprenait trois niveaux : l'intelligence computationnelle, perceptive et cognitive. Les robots ont rivalisé avec le cerveau humain pour les deux premiers niveaux, mais l'intelligence cognitive – la capacité de penser – est plus problématique.

Créée en 1999, la société iFlytec détient plus de 70 % des parts de marché chinois de la technologie de la parole, et a pris l'initiative dans la création d'une chaîne d'approvisionnement dans le secteur en Chine.

« L'introduction des technologies de l'intelligence artificielle dans la correction des dissertations et la notation pourrait faire douter quant à leur fiabilité, car la reconnaissance est encore limitée », explique Zhao Ziming, analyste au cabinet Analysys International à Beijing. « Il est temps que les géants de la technologie qui participent au secteur de l'intelligence artificielle prennent davantage de responsabilités pour établir des alliances sectorielles et des normes dans ce domaine. Ce que le gouvernement peut faire, c'est accorder des mesures préférentielles pour soutenir le secteur de l'intelligence artificielle. »

D'après des statistiques de l'Alliance du secteur de la synthèse vocale de Chine, le secteur mondial de ces technologies atteindrait 10,5 milliards de dollars en 2017, avec un taux de croissance de 29,6 %.

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Source: french.china.org.cn

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