La vie est belle de retour en Chine !

Par : Lisa |  Mots clés : habillement, nourriture
French.china.org.cn | Mis à jour le 15-02-2017

 

La vie est belle de retour en Chine !
Un marché aux légumes à Taiyuan (Shanxi)

Nourriture

La nourriture en Chine est un plaisir. Habitant à Paris, j'étais ravi de pouvoir goûter des curiosités gastronomiques venues de tous les pays du monde. Mais en rentrant au pays, j'ai découvert que la même chose est possible aujourd'hui dans les grandes villes chinoises. À Beijing, à Shanghai, à Guangzhou et ailleurs, je peux trouver facilement les spécialités du monde les plus appréciées. Si l'on compare les prix en France et en Chine, que ce soit pour les fruits et légumes sur les marchés ou pour les produits de première nécessité, ou encore pour les plats exotiques dans les restaurants les plus huppés, les prix sont en général bien moins élevés en Chine qu'en France. Pour un foyer moyen de deux personnes tel que le mien, si l'on cuisine à la maison, les dépenses alimentaires mensuelles n'excèdent pas 2 000 yuans (environ 260 euros), en consommant cinq fruits et légumes par jour ainsi qu'il est recommandé. La sûreté alimentaire ? C'est en effet un problème. Mais le sujet a été beaucoup exagéré dans les médias. Alors que je venais d'arriver, je me faisais beaucoup de souci et chaque produit me semblait douteux ou suspect : les produits contrefaits, les ré-étiquetages ou la mauvaise qualité. Trois ans plus tard, j'ai compris que ces informations alarmantes sur la sécurité alimentaire sont en fait basées sur des cas rares. Dans la pratique, on rencontre peu de problèmes. À ce jour, je n'ai jamais trouvé dans mes courses ni de bière au formol, ni de fausse viande de bœuf, ni d'huile de caniveau recyclée ou d'autres produits frelatés qui avaient défrayé la chronique. Au contraire, depuis mon retour en Chine, je me porte de mieux en mieux, et c'est dans la nourriture que j'y vois l'un des principaux facteurs. Ici, je mange moins de viande. Et cela correspond mieux aux besoins de mon organisme chinois.

Logement

Le logement reste le plus gros problème. Même si le taux de propriété immobilière résidentielle est en Chine l'un des plus élevés du monde, la bulle immobilière pèse de tout son poids sur l'économie réelle. Selon le Livre bleu sur la société chinoise 2016, rendu public par l'Institut d'études sociologiques de l'Académie des sciences sociales de Chine, le taux de propriété immobilière résidentielle des foyers interrogés atteint 95,4 % en Chine, pour une moyenne de 50 m2 de surface habitable par personne et une valeur moyenne des habitations privées estimée à 314 000 yuans par famille. Cela étant, les jeunes ont de plus en plus de difficulté à accéder à la propriété en raison des prix de l'immobilier qui ne cessent de s'élever. Ils dépassent 40 000 yuans le mètre carré à Beijing, alors que le salaire moyen annuel brut n'est que 77 560 yuans. Le revenu moyen sur un an ne suffit pas à acheter deux mètres carrés de surface habitable à Beijing, sans compter qu'au centre-ville, les logements dépassent partout 100 000 yuans le mètre carré ! S'ils n'héritent pas d'un appartement, les jeunes de Beijing, Shanghai, Guangzhou, Shenzhen ou de certaines villes de second rang, n'ont pratiquement aucun moyen pour s'acheter un logement en zone urbaine et doivent s'exiler en grande banlieue. Comment percer cette bulle immobilière sans trop affecter la croissance économique ? Telle est la question la plus importante sur laquelle phosphorent actuellement les think tank chinois.

Quant à moi-même, comme 95 % des Chinois en zone urbaine, je suis propriétaire de mon logement depuis longtemps. En 1999, l'État a cédé aux locataires, à des prix très attractifs, la plupart des appartements publics qu'ils occupaient. C'est à cette époque que j'ai acquis le logement que la maison d'édition pour laquelle je travaillais m'avait affecté. Mais comme la quasi-totalité des Chinois qui habitent dans des immeubles anciens, je suis confronté moi aussi au problème qu'ils devront affronter un jour ou l'autre : l'absence d'ascenseur. La société est entrée dans une phase de vieillissement. Sur 1,3 milliard d'habitants, 210 millions ont plus de 60 ans. La plupart des bâtiments anciens ne sont pas équipés d'ascenseurs et je trouve que se prépare pour moi une dure épreuve en attendant que le gouvernement, qui a prévu d'installer des ascenseurs dans les immeubles résidentiels anciens, résolve ce problème. La France possède une riche expérience en matière de rénovation de l'immobilier ancien et d'installation d'ascenseurs dans ce type de bâtiments, dont nous devrions nous inspirer.

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Source: La Chine au Présent
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