80 après, la Longue Marche conserve un puissant héritage en Chine.

Une exposition commémorant le 80e anniversaire de la fin de Longue Marche de l'Armée rouge a débuté au Musée national de Chine le 22 septembre. Plus de 300 objets y sont exposés, dont des armes, des affiches, des cartes, des ustensiles de cuisine, des manuscrits et des peintures. L'exposition se tiendra jusqu'au 31 octobre

« Nous faisons des recherches, nous commémorons, et nous faisons connaître la Longue Marche pour rappeler la mémoire de nos prédécesseurs et rester fidèles à notre mission », a déclaré à l'agence de presse Xinhua Bai Yuntao, directeur adjoint du musée chargé de l'exposition.

D'octobre 1934 à octobre 1936, l'Armée rouge, précurseur de l'Armée populaire de libération (APL), effectua une manœuvre militaire audacieuse qui jeta les bases de la victoire finale du Parti communiste chinois (PCC).

Pendant la Longue Marche, l'Armée rouge franchit des rivières déchaînées, des montagnes enneigées et des prairies arides pour briser l'emprise du régime du Kuomintang sur le pays et poursuivre sa lutte contre les envahisseurs japonais. Certains soldats firent pas moins de 12 500 km à pied, endurant la faim, la soif et le froid.

« En tant que membre de la jeune génération chinoise, j'ai été touché par l'esprit de persévérance de la Longue Marche et l'intrépidité de l'Armée rouge face aux difficultés », a déclaré Zhai Genyang, élève dans une école de Beijing. Hao Ruili, un de ses camarades de classe, estime quant à lui que les jeunes Chinois devraient se rappeler l'esprit de leurs devanciers, car ils ont une responsabilité, réaliser le rêve chinois de renaissance nationale.

Stella Dervicani, étudiante à l'Institut Vespucci-Colombo en Italie, fait actuellement un voyage de deux semaines à Beijing pour étudier la langue chinoise. Avec ses camarades de classe, elle a été parmi les premiers visiteurs étrangers de l'exposition. « J'avais entendu parler de la Longue Marche, mais je ne m'en étais jamais sentie proche avant de visiter cette exposition. Je sais qu'elle a permis de rendre la Chine d'aujourd'hui possible », dit-elle.

À son retour en Italie, Stella Dervicani va suivre un cours d'histoire chinoise moderne à l'Institut Vespucci, qui couvrira la Longue Marche. « Après avoir vu cette exposition, je suis impatiente », a-t-elle conclu.